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Institut Chevalier
Forum RPG basé sur une école de magie en plein coeur de Paris. Entre attaques de démons et suspicions des mortels, le monde semble êre au bord du gouffre, et l'Institut le dernier rempart contre la fin du monde... Mais, est ce que ce sera suffisant ?
(Partition & Constantine) J'crois que j'ai merdé là.
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Sujet: (Partition & Constantine) J'crois que j'ai merdé là. Dim 27 Mar - 18:20
Bonne nouvelle : je suis toujours vivant. Mauvaise nouvelle : je ne suis pas sûr que Jayden me reparle un jour. Allongé sur le canapé qui sert normalement aux patients, mon bureau qui grogne et qui gronde tout ce qu’il peut parce qu’il n’aime pas me voir dans cet état là, j’essaie de prendre un peu de repos. Malheureusement, ça ne fonctionne pas réellement. Je grogne un coup à mon tour et tends la main vers la table basse où se trouve mon téléphone et pianote afin d’appeler au secours quelqu’un qui s’y connait. Hey, Partition. T’es toujours étudiante en médecine non ? J’attends sa réponse surprise avant de continuer. Ramène moi du fil, une aiguille de suture, des bandages propres et un peu d’anesthésiant local. Ah, et oublie pas le désinfectant alors. Merci, Philadelphie.
Je raccroche et soulève la gaze qui recouvre ma blessure avec une grimace équivoque. C’est clairement infecté. Je laisse ma tête partir en arrière sur le coussin et ferme les yeux. Au bout de trop longues minutes, on frappe à la porte. Je fais un geste du poignet pour l’ouvrir, et Partition entre. Salut Violoncelle. Viens par là. Je suis torse-nu, en caleçon, avec un bandage suintant au niveau de la côté droite. Pas de pouvoir sur moi, j’me suis protégé y’a tellement longtemps que je ne sais même plus comment on les retire. J’enlève le bandage et lui fais un sourire. Faut que tu nettoie tout ça à l’ancienne, vire absolument tout le pus, enlève les points de suture de fortune, et m’en refasse des propres.
Vous savez quel est le revers de la médaille à travailler dans une infirmerie, quelle qu'elle soit? C'est que vous êtes beaucoup plus près de tous les microbes! Et quand l'hiver pointe le bout de son nez, ceux-ci deviennent beaucoup plus virulents. Voilà pourquoi j'ai droit, depuis presque une journée entière, à un repos forcé, un baquet près de moi! Satanée gastro! Et être une sorcière ne change rien à l'affaire.
C'est pourquoi me voilà toujours dans mon lit, tentant de trouver le sommeil. Mon ventre a décidé de me laisser à peu près tranquille et c'est déjà ça! J'ai vraiment envie de dormir... Et c'est au moment de sentir les bras de Morphée m'entourer... Que mon téléphone sonne à faire trembler les murs...
"Hein...?"
Je décroche...
"Ouais... Hein quoi?!"
Oh non pas lui! Et le voilà qu'il me parle de ramener du fil et une aiguille... Non, pas du sang... Je sens que mon ventre est en train de se retourner. Il ne veut pas que je vienne raccommoder son par-dessus je le sais! Pas en parlant de anesthésiant local... Foutu psy! Oui, je suis grossière, mais quand je suis malade, je suis grossière! Enfin, un peu... Et puis, il a dit "merci"... Oh par Origine, c'est que ce doit être grave!
Soigner est mon métier et je ne peux pas laisser un patient comme ça... Mais je dois être verte! Pas de rage, mais de... Bref, je vais pas vous faire de dessins! Je me lève tout de même et me dépêche autant que faire se peu de me rendre à l'infirmerie... Je ne lui ai même pas répondu, au téléphone. Pas la force, pas le courage... Pas envie! Je passe prendre ce dont il a besoin, mais ça me fait peur! Surtout l'anesthésiant! Qu'est-ce qu'il a pu se faire.
Marchant comme sur un navire qui tangue, je vais vers son bureau et frappe. Lorsque j'entre, il me dit d'approcher, ce que je fais d'un pas pas très assuré. Il ne porte presque rien, mais bon, j'ai vu pire... Enfin, j'ai rarement vu pire que la taille du bandage au niveau de ses côtes, ni de la couleur pas très ragoutante, sans parler de l'odeur qui en dégage. Je ne peux retenir un haut le coeur.
J'écoute à peine son blabla sur les sorts... Mais aucun sort que je connais pourrait soigner ça... Il soulève le bandage... Oh nan... Il m'a pas fait ça ce psy barré.
"Vous êtes mal barré..." Dis-je en plaquant une main sur ma bouche pour ne pas m'épancher devant lui. Mais je ne peux pas le laisser dans cet état.
"Mais où est-ce que vous avez fourrez votre nez pour retrouver dans un état pareil?"
Je retire le plus doucement le bandage en essayant d'éviter de vomir sur le tapis... Mais si j'avais déjà le teint plus pâle qu'à l'habitude aujourd'hui, là, je crois que je ferais envie à un cachet d'aspirine.
Elle a clairement une sale tête, la Partition. Presque aussi moche que la sienne. Et, quand il soulève le pansement de fortune, il la voit devenir livide. Prends la poubelle. Il désigne le bureau, toujours enchainé, et le bac en métal à côté. Ne me vomis pas dessus, je ne suis pas sûr que ce soit très stérile. La poubelle, c’est une bonne chose. Une excellente idée même. Mu ferme un instant les yeux et il la laisse regarder la plaie. J’ai joué avec un démon. Un avec des cornes. Il a perdu. C’était tout ce que la gamine avait besoin de savoir. Il n’allait pas lui parler de la façon dont il s’était fait les points de suture, avec sa cousine qui découvrait qui il était vraiment. Ça non. Pas son genre. Constantine grogna quand le pansement termina de se décoller. Désolé, grogna-t-il en observant le plafond.
Qu’elle en profite, la camomille, parce qu’il n’allait pas être aussi gentil très souvent. Enfin, gentil… Malade. Il devait y avoir un poison ou quelque chose dans la corne. Sinon ça n’aurait pas cette couleur là. D’habitude, la vodka suffit à éviter l’infection. C’était même mieux que l’alcool à 90. Et en plus il pouvait en prendre une gorgée ou deux pour se donner du courage. Il aurait bien eu besoin d’une rasade ou deux, là, maintenant, d’ailleurs. Son regard se tourna vers la jeune fille. T’as besoin d’aide ? Si c’était le cas, elle pouvait prendre un assistant. Ou lui demander à lui de l’aider, même s’il ne voyait pas trop ce qu’il pouvait faire. De l’autre côté de la pièce, le bureau s’agita et Constantine tourna la tête vers lui Oh, ça suffit. J’ai bien compris que j’avais merdé, c’est pas la peine d’en rajouter toi. Un grognement provint de l’objet et il gigota à nouveau, comme s’il essayait de tourner le dos à son maitre.
La poubelle? Nan... nan, je vais tenir bon! Je suis une professionnelle... Normalement! Et en bonne professionnelle... Je me devrais de rester dans mon lit et boire ma tisane au miel! Mais non, je m'en viens aider un psy psychotique qui s'est fait agresser par... Je ne sais quoi, mais qui ne devait pas être petit! Mon estomac danse la samba, mais ça va aller, promis, ça va le faire!... Mais j'approche tout de même la poubelle discrètement d'un mouvement de pied, on ne sait jamais!
Je penche sur lui, lui demandant où il a fourré encore son nez... Et il ose me dire que le démon a perdu?! Non mais qu'est-ce que ce serait s'il avait gagné? Ah ben je serais encore dans mon lit à roupiller à poings fermés en laissant la grippe s'envoler. Bon, d'accord, c'est probablement la fièvre qui parle!
"Z'êtes vraiment sur qu'il a perdu, ce démon?..." Dis-je en essayant de me concentrer sur mes mains et leurs fichus tremblements. Moi qui ne tremble jamais! Quelle honte! Mais j'essaye ne pas songer au pus dégoulinant et à la teinte, verdâtre, jaunâtre... Dégoûtante!
Je ne pose pas plus de questions, il ne semble pas enclin à discuter, même si je l'ai rarement vu aussi... Gentil?! C'est qu'il ne doit pas être en forme, le bougre! Zut, c'est qu'il a vraiment besoin de moi du coup! Et moi qui suis prête à dégobiller sur ses pieds su jamais je me mets à parler. Il se met même à présenter des excuses... Alors là...
Je secoue la tête sans parler en lui offrant un sourire faible mais sincère.
"Ouais!" Dis-je seulement en l'écoutant parler de poison. En fin de compte, mon état me permet de ne pas me monter le bourrichon outre mesure. Je suis peut-être prête à vomir mais au moins, je n'angoisse pas outre mesure! Du coup, je pourrais peut-être être plus efficace. Parce que là, il y a probablement une bonne chance que l'homme en face de moi ne s'en sorte pas... Mais si je n'y pense pas, ça va, j'arrive à tenir!
Et lorsqu'il me demande si j'ai besoin d'aide, je commence par penser que oui, ça serait peut-être une bonne idée... Mais en fin de compte, il est surement préférable que nous restions tous les deux! Il pourra bien m'aider si jamais non?... Du coup, je secoue la tête pour dire non... Je préfère n'avoir qu'à me concentrer sur lui. Et ce n'est pas comme si j'avais besoin de quelqu'un pour faire un bandage?! Le problème qui m'inquiète plus, c'est le poison, pour tout dire. Mais on y pensera après. D'autant si c'est lui qui rend Constantine aussi sympa!
Mais voilà qu'il se met à insulter son bureau, celui qui grogne, frappe et mord! Je hausse les épaule, faisant fi de ce qu'ils se racontent, et je manipule bandages, ciseaux et désinfectant...
"Pouvez poser un doigt ici, s'vous plait?!" Dis-je d'une petite voix. Si je parle trop fort, l'estomac remonte.
"J'ai presque fini le bandage... Mais c'est le poison qui m'inquiète... C'était quoi votre bébête?"
Je suis assez fière de moi, j'ai fait un beau pansement malgré mon état. Mais je sais que je dois avoir l'air de péter la forme à côté de Constantine, et c'est pour ça que je tiens le coup... Tenir le coup? Oui, jusqu'à un certain point. Je crois que j'ai trop parlé... Et... Tout à coup, c'est trop tard! Voilà, je cherche la poubelle à la va-vite et à l'aveugle, avant laisser sortir ce qui en avait envie depuis des heures... A savoir une tisane!
Je me relève, confuse... Les yeux rouges, la gorge acide...
"Désolée!"
On fait une belle équipe de "désolés" tous les deux!
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Sujet: Re: (Partition & Constantine) J'crois que j'ai merdé là. Dim 14 Aoû - 14:15
Il est mort. Je suis vivant. J’ai donc gagné, rétorqua le psy mal en point avec un regard un peu vitreux. Il ferma les yeux une seconde et il laissa la demoiselle examiner la plaie. Il sourit à l’idée du démon. J’aurais dû prendre sa corne en souvenir. J’aurais accrochée au mur tient. L’homme grogna un coup alors que la demoiselle commençait à toucher à la plaie. Ce n’était pas agréable. Vraiment pas. Mais, Constantine n’avait pas le choix. Il avait mal, mais il se devait de la laisser faire. Parce que c’était ce qu’il fallait. Vraiment. Il posa son doigt où elle lui demandait tout en continuant à se disputer avec son bureau : Et arrête de bouder. Tu préfères finir chez Jay peut être ? Le bureau se remit à gigoter avec violence comme s’il voulait éviter cette situation. Elle te donnait des coups de pieds quand on étais gamins. Lui, se contentait de l’attacher pour éviter qu’il ne se trimballe dans l’Institut. Manquerait plus que ça, tient. Un bureau mordeur dans les couloirs de l’Institut.
C’était un Cornu. Tout simplement. Il n’y en avait pas énormément de démons avec des cornes, de toute façon. Certains des cornus s’amusaient à enduire leurs cornes de poison. Mais, la plupart du temps, c’était parce qu’elles étaient sales. Les démons, ça prend quand même vachement moins de douches que les humains. Le psy ferma les yeux une nouvelle fois en entendant la demoiselle vomir à côté de lui. Tant que tu ne me vomis pas dessus, finit-il par répondre. Il tourna la tête vers elle. Retourne dormir. Je te rappellerais quand il faudra rechanger ça. il désigna son ventre. De toute façon, il fallait qu’il dorme un peu.
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Sujet: Re: (Partition & Constantine) J'crois que j'ai merdé là.
(Partition & Constantine) J'crois que j'ai merdé là.