Alyona Sullivan
Informations
Salut à toi, je m'appelle Alyona Stella Sullivan mais tout le monde me surnomme Lily ou Aly le plus souvent et je suis né(e) le 15 février , à Boston aux USA. Si tu sais compter j'ai donc 25 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que étudiante à la recherche de son avenir. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuelle et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis humaine à tendance un peu fey. Pour terminer ma principale phobie est revoir Belial un jour
Pouvoirs
♪ Pouvoir Elémentaire Hydrokinésie
♪ Pouvoir Psychique Télépathie
♪ Pouvoirs communs Illusion, What stars do et Télékinésie
♪ Pouvoir de Race Spéciale Lévitation (pas encore apparu)
Questions indispensables
Caractère
J'étais une fille enjouée, pleine d'énergie, une vraie bout-en-train, mais qui ne négligeait pas pour autant ses études, oh non loin de là. J'étais consciencieuse et persévérante, même quand les choses me résistaient, telles que les maths par exemple... Et la télékinésie, ma bête noire. J'étais une fille forte, qui ne se laissait pas mener par le bout du nez. Obstinée, franche et directe... Et pourtant aimée de tous, élèves comme professeurs, quelque soit leur âge. J'aimais m'amuser, rire et chanter (un don?), j'aimais danser et faire la fête, n'étais jamais la dernière à suivre les étudiants dans leurs bêtises (Mais attention, jamais méchantes, juste... Drôles). Mon sourire était mon arme la plus puissante...
Et surtout, j'étais très proche de ma sœur. Je voulais la faire rire, la pousser à s'ouvrir au monde. Je l'aimais plus que tout. Nous étions fusionnelles, les deux parties d'une même entité qui se comprenaient sans même avoir à parler.
Mais tout ça, c'était avant. Avant que ma vie ne prenne un tournant terrible, que je devienne l'objet de démons qui m'ont fait subir les plus horribles choses que vous puissiez imaginer. Je me suis perdue... Je me suis réfugiée au coeur de mon esprit, uni à celui de Mina. J'ai oublié mon corps et j'ai fini par m'oublier moi-même, ne vivant que dans ce monde que j'ai construit pour supporter l'impensable. Mais je voyais tout, entendais tout, ressentais tout... Et parfois, je n'arrivais plus à déterminer ce qui était réel ou ce qui ne l'était pas? N'étais-je pas tout simplement tombée dans le plus affreux des cauchemars? Non, malheureusement pas... Je suis plus que tout désireuse d'oublier mais... Je ne peux y parvenir.
Lorsqu'on m'a retrouvée, je n'étais plus celle qui les avait laissé. Physiquement comme mentalement, j'étais bouleversée. Et je le suis toujours... La naissance de l'enfant, le massacre de Noel à cause de moi... Je me sens responsable. Mais je le cache à tout le monde. J'essaye de demeurer celle que j'étais avant. Tout du moins en apparence. Montrer une façade de joie de vivre. J'étais une étoile, je suis devenue une lune, que n'éclaire que la lumière de certains astres. Mina, David, Bekha... Mais je n'en demeure pas moins quelqu'un qui cache aux autres la douleur qui me poursuit. Les souvenirs que je voudrais bien oublier mais qui ne s'en vont pas, revenant par vague quand je m'y attends le moins. Jouer la comédie est pourtant parfois salvateur... Parce qu'il faut l'avouer, rire, même quand cela ne vient pas immédiatement du coeur, fait réellement du bien. Et les baisers de David sont d'un bienfait on ne peut plus profond eux aussi. Peut-être arriverais-je à mettre de côté les événements passés grâce à ceux qui m'entourent. Je les aime assez pour y mettre du miens. Je pense que je suis assez forte pour y parvenir. Je déteste me faire passer pour une victime, c'est encore plus insupportable que la douleur physique. On dirait d'ailleurs que les choses vont de mieux en mieux... Mais la guérison totale pourrait bien prendre un certain temps.
Biographie
Je n'ai jamais connu mes parents... Ma maman est morte en me mettant au monde, mon papa l'avait quitté quelques semaines plus tôt alors qu'il combattait pour la paix... Bon, d'accord, commencer mon histoire comme ça n'est surement pas la meilleure idée que j'ai pu avoir... Vous allez penser que ma vie n'est qu'une suite de tragédies... D'accord, il y en a, beaucoup, terribles pour ne pas dire plus... Et il y en aura très probablement encore. Mais elle est aussi nimbée d'un amour profond, de grandes joies, de folies douces et de tendresse.
Parce que l'absence de mes parents ne veut pas dire que je n'ai pas de famille. Bien au contraire. J'ai eu probablement les parents plus aimants et les plus compréhensifs qu'il soit et surtout... J'ai une sœur jumelle, Mina... Malgré le fait que nous n'ayons pas partagé le ventre de notre mère. Peut-être cela est-il du au fait que je suis née le 15 février, le lendemain de la fête des amoureux! J'ai toujours été entourée d'amour.
Nous sommes nées à seulement quelques minutes d'intervalle... Et lorsque ses parents - mes parents! - ont apprit le décès tragique de la sœur de mon père (ma mère biologique) en me mettant au monde, malgré leur chagrin, ils n'ont pas réfléchit une seule seconde. Je suis automatiquement devenue leur fille. Et Mina, ma cousine, est devenue ma sœur. La sœur la plus formidable qu'il puisse être possible d'avoir (mais ne lui répétez pas!)
Nous ne nous quittons jamais, nous faisons des tas de choses ensemble, même si nous ne nous ressemblons pas en tout. J'ai toujours été la meneuse, depuis toute petite, même au jardin d'enfant. J'étais celle qui prenait les décisions, qui faisait aussi les bêtises, et qui en subissait les conséquences, faisant tout pour protéger ma sœur de mes décisions pas toujours très malines! J'ai aussi toujours essayé de la mettre en avant. Mina a toujours été plus discrète que moi. Et le plus horrible que je puisse imaginer est qu'elle demeure en arrière. Une fille aussi merveilleuse qu'elle mérite - et mérite plus que jamais (mais ne lui dites pas non plus) - d'être reconnue à sa juste valeur!
Lorsque nous avons eu six ans, Mina et moi avons comprit que nous n'étions pas comme tous les enfants. Mina s'était mise manipuler les objets qui l'entouraient et à faire voler des filets d'eau. Je m'y amusais avec elle sans m'en étonner parce que moi aussi, l'eau était mon élément. Et surtout... j'avais découvert que je pouvais voir ce que mes petits camarades pensaient... Je m'en amusais. Mais à partir de cet instant, les gens ont commencé à se poser des questions...
Et nos parents ont décidé de nous envoyer, Mina et moi, à l'autre bout du monde, en France, à Paris, dans une école spéciale pour les enfants "comme nous". Comme nous? Des enfants capables de faire preuve de dons spéciaux, des enfants avec dans leur arbre généalogique des êtres possédants des pouvoirs magiques et merveilleux. La famille de papa est de ceux là et dans mon sang coule cette magie. Pour Mina, c'est encore plus incroyable. Maman est un être encore plus spécial. Elle est beaucoup plus âgée qu'il n'y parait et elle est... Unique. Mina sera sa descendante le jour où... Non, je refuse d'y penser.
Quoi qu'il en soit, nous devions apprendre à maîtriser ces dons et l'école où nous allions serait la plus adaptée pour nous. Je dois vous avouer que je n'avais pas envie de partir, de m'éloigner de mes parents, pas si jeune... La séparation a été dure. Moi qui était toujours la première à foncer, cette fois-ci, je refusais de voir de l'avant. Mais Mina venait avec moi... Alors j'ai séché mes larmes, j'ai traversé le grand océan et je ne l'ai pas regretté.
J'ai découvert des choses merveilleuses. Je me suis battue contre moi-même pour maîtriser des pouvoirs que j'avais du mal à manipuler et avec des matières scolaires que j'avais du mal à faire entrer dans ma petite tête. Mais j'étais persévérante. J'admirais - et l'admire toujours (mais ne lui dites pas... Bon, vous connaissez la chanson) - pour sa facilité à apprendre. Mais je ne lâchais pas le morceau et dépassait mes limites. Ceci est toujours mon credo.
A l'institut Chevalier, je devins rapidement une élève appréciée. Les profs trouvaient que j'étais quelqu'un de consciencieux et volontaire, et ce dans toutes les matières, classiques comme spéciales. Mes camarades trouvaient que je savais vraiment bien m'amuser. On m'a déjà dit que je suis un mélange assez étrange, que j'avais un grain. Je me dis même aujourd'hui qu'ils n'avaient pas tort. Mais par dessus tout, j'étais toujours liée à ma sœur. Mon don de télépathie se développa plus que les autres et souvent, Mina et moi étions unies malgré la distance. Elle entendait ce que j'entendais et inversement. De vraies sœurs jumelles, je vous le dis!
Durant de longues années, je me suis régalée, apprenant des tas de choses, me découvrant des qualités et des défauts, devenant une jeune femme. Je découvris d'ailleurs que moi aussi, je pouvais faire voler des choses, comme Mina, mais avec beaucoup moins de précision, mais cela m'emballait alors j'y mis beaucoup du miens pour y parvenir encore et toujours mieux...
Et durant tout ce temps, je me suis amusée, beaucoup amusée. Je ne regrettais pas la décision de papa et maman de nous avoir envoyé ici, même si leur absence me pesait, le soir, quand j'étais dans mon lit. Oui, cette facette de moi, même Mina ne la connaissait pas. Je ne voulais pas la dévoiler et risquer de la rendre aussi mélancolique que moi. La seule à qui j'en avait parlé, c'était Bekha, ma meilleure amie. Mais entre nous, les secrets sont précieux.
Et puis l'année 2012 est arrivée, elle s'est déroulée comme toutes les autres années, jusqu'à ce qu'arrive la période de Noël. Nous avions, ma sœur et moi, convaincus nos parents de pouvoir venir passer les fêtes avec eux à New York. Paris était une ville merveilleuse à Noël, mais nous voulions revivre les souvenirs de notre enfance... Nous étions au comble de la joie de les voir accepter ce que nous leur demandions depuis des années. Et tout se passa pour le mieux.
Jusqu'à ce que le monde perde sa face... Que le drame nous frappe de plein fouet, comme l'ensemble des Etats Unis et... Que notre vie de rêve et notre famille unie soit brisée àn jamais...
Nous arpentions tous les quatre les rues enseignées de la Grosse Pomme. La bonne humeur des fêtes battait son plein, la neige tombait, des chansons de Noël inondaient les rues... Lorsqu'ils apparurent. Des créatures de cauchemar. Des démons, déferlant de partout, massacrant tout sur leur passage. Les cris envahirent l'air tout autour de nous alors que j'étais partie acheter un le cadeau de Mina. J'y étais allée seule, pour une fois que je m'éloignais d'elle... Mais je ne voulais pas qu'elle sache ce que je voulais lui offrir... Je voulais lui faire la surprise.
Je me précipitais vers elle, lui attrapant le bras alors qu'elle était plongée dans son téléphone... Puis tout se passa très vite... Papa me tira vers lui... Maman demeura là où elle était, tirant un canif de sa poche... Et Mina refusa de la quitter. Mais papa et moi étions déjà en train de nous éloigner. Je ne pu qu'entre-voir ma sœur, mais je percevais ses pensées, voyais ce qu'elle voyait... Un cri sorti de ma bouche, j'étais en larmes... "Maman"...
Mais les mains de papa me guidait avec puissance et moi, celle qui faisait toujours face, celle qui protégeait sa sœur coûte que coûte, je ne pouvais rien faire d'autre que me lamenter et suivre le mouvement, ma main droite serrant avec force ce sachet contenant l'ultime trace de notre bonheur détruit par ces puissances du mal... Le cadeau de Mina, une écharpe en soie...
Papa lui-même suivait le mouvement... Et je pouvais sentir que Mina elle aussi s'était mise à courir. Nous étions plus que jamais unies par mon don de télépathie.
Ce fut lorsque nous arrivâmes au port que le drame prit encore une dimension supplémentaire. Je pensais avoir atteint le degré maximal d'horreur, j'étais loin de la réalité.
Tout se passa tellement vite que je ne pu absolument rien faire... Tout du moins consciemment. Une main griffue m'agrippa le poignet, le blessant jusqu'au sang... Ce n'était que la première des nombreuses blessures qui me seraient infligées au cours des mois suivants...
Je poussais un cri, papa se retourna... Et le monstre, je n'ai pas d'autre mot, déchiqueta littéralement son bras... Il poussa un cri déchirant qui résonne encore à mes oreilles, même aujourd'hui. Mais il n'avait pas dit son dernière mot. Il me poussa en avant, et nous nous mîmes à courir, nous éloignant de l’attroupement humain hurlant après l'arrivée de la nouvelle vague massive de démons sur le port.
Des démons nous suivirent... Je me tordis la cheville... M'affalais de tout mon long sur le béton avant de rouler vers la mer... Papa me retint de son bras valide, agrippant mon blouson de toutes ses forces... Mais celui-ci se déchira...
Et je me retrouvais à l'eau, cherchant la force nécessaire pour nager (L'eau est pourtant mon élément mais... Dans cette nuée glacée, piégée par la peur, elle me semblait plus que jamais étrangère) quand... Une main me tira de là... Un espoir m'envahit lorsque mon dos rencontra un sol dur... Un espoir aussi fugace qu'un éclair. Le visage grimaçant d'une créature affreuse me dévisageait... Souriant de toutes ses dents pointues...
Un hurlement que je ne pensais pas pouvoir sortir après avoir avalé tant d'eau salée... Et une lumière aveuglante commença à m'entourer.... De plus en plus brillante, de plus en plus puissante... Jusqu'à ce que le démon en face de moi finisse par fondre comme neige au soleil... Et que l'obscurité m'envahisse...
Je ne sus combien de temps s'était écoulé lorsque je repris connaissance... Mais je compris bien vite que je n'étais pas à la maison, ni à l'école, ni même dans un endroit familier ou réconfortant. Une salle humide et sombre m'entourait... Et quelqu'un semblait attendre que je m'éveille... Son nom? Belial. Sa nature? Un démon... De haut rang...
Et moi? Son jouet! Sa poupée de chiffon... Son défouloir...
Pas le temps de pleurer mes parents, de porter leur deuil ni même de faire face à cette vague de tristesse qui m'envahissait. Durant des semaines, des mois... Peut-être des années (Non, mais cela m'a semblé durer une éternité), je connus les pires tortures que son imagination déjantée était capable d'inventer. Je ne comprenais pas pourquoi... Pourquoi moi? Je n'avais aucune valeur... Mais j'étais un trophée à ses yeux et il pouvait faire de moi ce qu'il voulait...
Il ne me laissait aucune chance de pouvoir m'enfuir, faisant en sorte de laisser mon corps dans un tel état de souffrance que même en laissant la porte grande ouverte, j'aurais été incapable de tenir sur mes pieds plus de dix mètres avant de m’effondrer....
Mais la douleur n'était pas le pire... Certes durant de nombreux jours, il s'évertua à me faire hurler sur toutes les gammes possibles, inventant de nouvelles manières de provoquer les douleurs les plus inhumaines... Je ne sais comment je suis encore là pour en parler. Brûlures, coupures, il tenta même de me noyer, il s'essaya à ce qui ressemblait à un acide et entre ces amusements, n'hésitait pas à procurer quelques coups bien placés, gifles et griffures et morsures... Je suis presque certaines d'en avoir oublié, la liste est loin d'être terminée...
Mais bien vite, cela ne lui suffit plus. Je devins alors l'objet de ses plaisirs les plus malsains...
Mais jamais, au grand jamais, je ne lui ai donné le plaisir de lui demander d'arrêter, de le supplier ou de le suivre dans son jeu...
J'ai préféré lui offrir mes regards les plus endurcis et mes silences, quitte à ce qu'il décide de me laisser faner comme la rose qu'on oublie d'arroser... Mais cela ne lui vint pas à l'esprit.
Rien ne semblait l'empêcher de revenir à la charge... Faisant toujours en sorte de me garder en vie. Sans pour autant décider de me transformer en l'un des leur. Car oui, j'étais au courant de cela... Mais ce n'était apparemment pas dans ses projets.
Ce qui me fit le plus mal fut le jour où, après m'avoir violé une fois de plus, il osa me demander si j'avais aimé ça...
A partir de cet instant, j'occultais ce qui m'entourait, l'antre humide et mon corps meurtri... Même si une part de conscience prenait plaisir à le défier et refuser de montrer ma douleur outre mesure. Je me plongeais le plus souvent possible dans mon esprit, seule partie qu'il ne pouvait blesser, torturer ou détruire... Il ne savait pas à qui il avait à faire...
Je refusais de me laisser mourir... J'avais froid, j'étais mal nourri, j'étais blessée mais... Ce qui me faisait tenir, c'était l'espoir, aussi fou soit-il de revoir ma sœur... Car... Je savais qu'elle était vivante... Je savais qu'elle s'en était sortie... Elle ne quittait jamais mes pensées, elle était celle à qui habitait mon esprit lorsque Belial revenait en force, celle qui m'offrait une lueur d'espoir... Aussi infime et déclinante soit-elle...Notre lien télépathique était plus fort que jamais et plus qu'une béquille, elle était ma lumière !
D'ailleurs la télépathie focalisée sur Mina était le seul don que je parvenais à utiliser. Les autres, même cette étrange lumière dont je me souvenais et que je ne comprenais pas, semblaient m'avoir quitté...
Mais plus le temps passait, plus je perdais mes forces... Je n'étais pas immortelle, résistante peut-être, mais plus le temps s'écoulait plus je sentais que je ne tiendrais plus longtemps à ce rythme qui devenait de plus en plus effréné. Ce monstre avait trouvé le moyen de mêler torture et viol, ce qui semblait lui procurer encore plus de plaisir... Et ce qui m'épuisais encore davantage. J'avais perdu l'espoir d'être retrouvée vivante un jour (Je me trompais, mais comment pouvais-je le savoir?). J'étais épuisée et Belial ne me laissait pas le temps de récupérer. Il m'observait jour et nuit, me laissant bien comprendre que même lorsqu'il ne me touchait pas, je demeurais à lui. Mais je ne serais jamais à lui. Il pouvait avoir mon corps autant qu'il le voudrait, il ne m'aurait jamais totalement, il ne poursuivrait pas éternellement (D'accord, sur ce point aussi, je me trompais).
C'est précisément au moment où je pensais que tout allait se terminer... Que Belial venait à nouveau de me poignarder et ce plus fort que jamais, que la flamme de l'espoir est apparue... Même si je n'y ai pas cru sur le moment...
J'ai vu Mina, j'ai vu ces visages que je connaissais, mais j'étais épuisée à un tel point... J'ai cru que ce monstre de démon avait trouvé un nouveau moyen de me torturer, qu'il avait enfin réussi à me prendre ce qui demeurait jusqu'ici ma propriété... Qu'il avait réussit à franchir la barrière de mon esprit...
Mais cette impression s'évacua vite lorsque les bras de ma sœur m'entourèrent... L'instant d'après, je perdais conscience...
Pour me réveiller au paradis... Non, pas tout à fait. L'infirmerie de l'école n'avait jamais été un paradis mais... Il y faisait chaud, le calme y régnait et... Je n'avais plus mal.
Et surtout, ma sœur était là! Ses grands yeux noisettes m'observant avec angoisse. Mais elle n'avait plus à avoir peur, j'étais de retour et tout se passerait bien maintenant. IL me faudrait du temps, mais je récupérerais, sa présence m'y aiderait, j'en étais persuadée.
Et pendant un temps, ce fut vrai, j'abordais mon retour avec une joie immense. Mon corps guérit vite. Et mon enthousiasme et la joie de retrouver ceux que j'aimais prenaient le dessus sur les souvenirs et le fait de faire face à la mort de mes parents... Et l'amour de David était le summum de ce paradis...
Sauf que cela ne dura pas. J'appris au bout d'un mois... Que Belial m'avait laissé un petit cadeau. Et quand je dis cadeau, c'est afin d'adoucir l'ambiance. J'étais enceinte de mon bourreau... Et ce petit était un démon.
Je serais mère dans cinq semaines et devrais mettre au monde l'enfant de celui qui m'a fait perdre mon humanité pendant presque un an.
Et pourtant j'abordais cela avec une nonchalance que je reconnais aujourd'hui être totalement inhabituelle... Jusqu'à sa naissance terrible, le soir du bal de Noël... Un an jour pour jour après mon enlèvement, depuis la mort de mes parents, depuis... Le jour où la face du monde s'est retrouvée changée!
Ce soir-ci, ce fut l'école qui perdit sa face, de nombreux blessés, des tués, un vrai massacre et tout ça à cause de moi... Plus que jamais j'avais envie d'être loin... Et pire que tout, le bébé m'a été prit... Et je me rendis compte que l'instinct maternel n'avait pas de limite. Je me retrouvais anéantie de l'avoir perdu... Rejetais ceux que j'aimais... Recherchais une solitude qui ne me ressemblait pas... Même après le retour de l'enfant, que j'avais beaucoup de mal à voir comme mon bébé.
Je sens qu'il va falloir du temps pour que je parvienne à m'éloigner de cette nuit... Que cette année ne devienne qu'un mauvais souvenir... Mais la persévérance de mes proches, celle de Mina dépassant tout ce que je pourrais imaginer, va sans nulle doute réveiller la Lily que j'étais avant l'enlèvement... Oui, cela est évident, à force de volonté, les choses sont déjà en train de changer!
De l'autre coté de l'écran
♪ Aurélie dite Missfantasy ou la Miss
♪ âge30 ans
♪ Présence 7/7 en temps normal... Trop souvent quoi
♪ tu nous as trouvés comment ? Demandez donc à Clara, je crois qu'elle vous dira sur Facebook
♪ Une dose d'amour ? <3 <3 <3 Les mots ne sont pas assez fort.
♪ Groupe Choisi Etudiants
♪ Avatar Nina Dobrev
©louha