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Institut Chevalier
Forum RPG basé sur une école de magie en plein coeur de Paris. Entre attaques de démons et suspicions des mortels, le monde semble êre au bord du gouffre, et l'Institut le dernier rempart contre la fin du monde... Mais, est ce que ce sera suffisant ?
'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine)
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Sujet: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Mar 23 Aoû - 23:05
Ça, pour être sonné, on pouvait dire qu’il l’était. L’homme regardait dans le vide, seul dans son bureau, depuis une bonne heure, et il ne savait toujours pas s’il devait rire ou pleurer. Résumons en quelques mots : monsieur Constantine avait mis sa cousine enceinte après une seule et unique nuit d’amour qu’il n’était même pas sûr d’avoir vécue. Ha oui : comble du romantisme : cette nuit s’était passée dans l’asile psychiatrique où vivaient ces créatures étranges et bizarres qui avaient tendance à faire des expériences sur les gens. Tout ça mit bout à bout, Constantine avait, pour une fois, perdu de sa superbe, et installé à son bureau, il ne l’entendait même pas ronronner. Enfin, pour une fois que le bureau n’essayait pas de le mordre… Il n’allait pas s’en plaindre.
Au bout d’un moment, il réalisa ce qu’il se passait réellement. Ce n’était pas tant la nouvelle que Jayden soit enceinte de lui. Possiblement. C’était plutôt le fait qu’il ne savait pas vraiment quoi faire de cette nouvelle. Sa cousine allait-elle l’inclure à nouveau dans sa vie ou pas ? Ce n’était pas sûr. Vraiment pas. Elle lui en voulait pour tout ce qu’il s’était passé quand ils étaient à peine des lycéens, et le fait de lui avoir caché son identité pendant des semaines – pardon des mois – n’avait pas aidé à faire passer la pilule. Pour une fois, pour la toute première fois, John avait perdu sa langue. Totalement. Il passa sa main sur la planche du bureau, faisant frémir l’objet qui ronronna de plus belle. J’ai besoin d’une cuite, lâcha-t-il simplement avec un sourire lassé.
Et, pour une cuite, il n’y avait qu’une seule personne valable dans toute cette école. Enfin, non. Deux. Mais, Marcus devait être occupé par Shaelin, encore et toujours. Du coup, il ne restait que Tesla. De toute façon, l’incube était le premier choix de l’exorciste. Pas qu’il l’apprécia plus, mais pour le coup, il avait juste besoin d’une cuite. Pas de parler. Marcus parlait toujours. Tesla… grognait. Comme son bureau.
Constantine attrapa donc deux bouteilles de whisky dans son bar – oui, il avait un bar dans son bureau. L’endroit où il recevait ses patients. Les dits patients étant pour la plupart des étudiants mineurs. Absolument normal. – et il sortit de la pièce. Le bureau poussa un grognement en le voyant sortir, mais il n’essaya pas de gigoter comme il le faisait habituellement pour se débarrasser de sa chaine.
Constantine se dirigea vers l’entrée du bureau de Tesla, qui était l’un des rares en sous-sol, et il s’immobilisa devant la porte. Il frappa contre celle-ci avant d’entrer sans lui demander la permission. De toute façon, Tesla n’ouvrait que rarement la porte. J’ai du Whisky, fit-il en descendant l’escalier qui menait jusqu’au fin fond du laboratoire du savant pas si fou que ça.
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Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Mer 24 Aoû - 2:13
Whiskey Bent and Hell Bound Les plombs du quartier, de Paris tout entier même, vont peut-être sauter, mais ce n'est pas grave. Les humains auront le temps d'un instant un certain désagrément qui n'apportera qu'une légère frustration qu'ils passeront sur la compagnie d'électricité du pays. Rien de bien méchant estimes-tu. De toute façon, les habitants de ce pays et de Paris en particulier ont, trouves-tu, la désagréable manie de te ressembler, alors si ce n'était pas ton expérience du jour qui allait les faire râler, ce sera autre chose… Les humains trouvent toujours matière à redire à tout… Tout comme toi. Cigarette au coin des lèvres, les manches retroussées sur tes coudes, dévoilant de ce fait les tatouages sur tes avant-bras. La fumée doucement s'étiole en de gracieuses volutes qui enfument un peu plus l'air de ton atelier que Lénore, ton intelligence-artificielle s'échine à aérer pour que tu ne suffoques pas. La cendre tombe à tes pieds tandis que tu effectues les dernier réglages sur l'immense machine qui te fait face. Tu travailles dessus depuis bien des jours maintenant, tu en oublies le sommeil et le monde extérieur, préférant passer ton existence en cet endroit que tu estimes être ton foyer, étant autant ton lieu de travail que ta chambre… Ce qui explique peut-être pourquoi le canapé en face de ton bureau est encore encombré d'une large couverture et d'un oreiller d'un temps passé. Tu vis comme tu le faisais à l'époque, quand tu n'étais encore qu'un étudiant… Certains verraient ça comme une régression de ta part mais toi, tu estimes que c'est simplement ton mode de vie… Tu n'es pas homme à vouloir une maison, un appartement ou une chambre… Tu es homme à chercher la solitude et la compagnie des lois de la physique… Les autres êtres vivants te semblent de moins bons compagnons que l'univers lui-même, et si tu n'étais pas un incube, il est possible que tu sois devenu avec le temps un pur esprit… Mais malheureusement pour toi, ta nature se rappelle souvent à toi et bien trop régulièrement à ton goût, tu te vois contraint de sortir pour te nourrir sur de pauvres âmes qui ont vu en toi un amant délicieux. Tu termines un branchement et fais un pas en arrière, contemplant ce que tu espères ne pas être un échec. "Ça va fonctionner. Les génies ne connaissent pas l'échec.", te rassures-tu tandis que tu termines ta cigarette, l'écrasant ensuite dans un cendrier déjà bien trop plein. Tu te recules et t'apprêtes à demander à Lénore de lancer le protocole que quelqu'un toque à la porte de ton atelier, te faisant légèrement retrousser les lèvres d'agacement. Pourtant, sans te retourner, tu continues de faire dos à celle-ci qui s'ouvre pour dévoiler une voix familière. Un soupir glisse d'entre tes lèvres et tu ne râles pas, acceptant la présence du psychologue dans ton antre. Lui peut venir et rester. Pourtant d'un geste de la main tu lui demandes de rester là où il se trouve, grognant simplement.
"Deux secondes.", ordonnes-tu.
Tu veux le silence, le calme et la paix pour faire face à ton impatience. L'expérience passe avant tout. C'est important, devrais-tu dire. Mais tes lèvres restent scellées. La machine commence à ronronner et au vu de la nature de tes pouvoirs, tu ne peux ignorer l'électricité qui semble s'accumuler dans l'air. Tu sens s'hérisser les fins cheveux de ta nuque. Le bout de tes doigts semble presque être engourdis et c'est au bout d'un léger silence que tu fais de nouveau entendre de ta voix.
"Lénore, lance la procédure. Edward, si tu veux bien rester près de la porte. Je crains pour le whisky."
Ta compagne immatérielle commence un long monologue fort compliqué, te donnant l'état de l'avancé de l'expérience, jusqu'à finalement te demander ta confirmation pour allumer l'immense structure qui te fait face.
"Je t'en prie.", te contentes-tu de murmurer.
Un sifflement se fait entendre et le temps d'une seconde, tu crains que le courant de l'école ne supporte pas tout ça. Tu te dis que tu vas à nouveau faire sauter les plombs et qu'on viendra se plaindre. Tu cesses peut-être de respirer tandis que les lumières vacillent autour de vous. Les bras croisés sur ta poitrine tu angoisses légèrement, ne te détendant que lorsque que la machine entame un ronronnement délicieux. Là tu te permets de sourire et de pousser un soupir, te tournant au passage vers ton invité.
"Que fais-tu ici d'ailleurs ?"
Ne pas t'excuser est normal chez toi, tout comme cette mauvais habitude d'être parfois trop direct. L'accueillir ainsi n'est peut-être pas la bonne chose à faire et tu ne te doutes pas un seul instant qu'il puisse être là parce qu'il pourrait avoir besoin de réconfort. Non ce serait idiot à tes yeux, tu n'es pas le genre chez qui il faut venir pleurer. Tu n'es pas ce genre d'amis. Tu es unique en ta façon d'apprécier quelqu'un. Et beaucoup ne supportent pas ça. C'est peut-être pour ça que tu es un être solitaire. Sans vraiment attendre la réponse d'Edward, tu reprends.
Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Sam 3 Sep - 22:31
Deux secondes. Voilà la réponse que Constantine reçut à son intrusion. Il s’adossa à un mur, laissant le « génie » travailler. Lui-même n’aimait pas qu’on vienne l’emmerder quand il était occupé, et autant dire qu’il était souvent occupé. Fort heureusement, il s’était bâti une réputation de connard asocial, le genre de mec qui faisait peur et qu’on n’avait pas envie de croiser dans un couloir sombre. Certains le considéraient même comme un psychopathe à cause de quelques petits soucis impliquant du sang, une nudité presque complète et des yeux rouges lumineux à la manière des démons. Que diraient ces gens s’ils savaient ce que savait Constantine, hein ? Que diraient-ils s’ils apprenaient qu’il était à moitié démon ? Certainement que du mal. L’homme fit tourner la bouteille entre ses doigts et il inclina simplement la tête. Il avait l’habitude, maintenant, de débarquer ici et de se faire reléguer au simple rang d’observateur. Depuis un an et demi qu’il squattait l’Institut… Il en avait vues, des expériences réussies comme ratées. La pire avait été celle qui leur avait explosé au nez. L’humain avait eu les sourcils cramés des semaines durant. L’incube avait juste eu à tuer quelqu’un pour que ça repousse. Des fois, Constantine enviait son ami. D’autres fois il se disait que pouvoir coucher avec la même personne deux fois de suite sans brouilleur de pouvoir était tout de même bien plus intéressant que de voir ses sourcils repousser en dix minutes. La voix monocorde de l’IA se met à énoncer tout un tas de choses les unes derrière les autres et l’homme finit par s’asseoir sur la dernière marche du labo et par ouvrir la bouteille.
Les lumières se mirent à clignoter au moment où il avala la première gorgée du breuvage ambré. Il le reposa dans son dos, en espérant qu’il n’y aurait pas d’explosions cette fois. Et puis, tout se calma et il servit un second verre en se levant, s’approchant pour le tendre à son camarade de soirée. J’vais être papa. Voilà ce qui l’amenait. Et, il ne savait pas s’il fallait qu’il soit heureux ou pas. Ma cousine, avec qui j’ai couché une fois sans savoir qu’elle était ma cousine est enceinte. De 5 mois. Constantine leva son propre verre et but une gorgée. Puis le verre cul sec. Il se resservit tout en s’installant sur la place offerte, sans en dire plus. Son ton était assez amer pour que Tesla comprenne que ce n’était pas forcément la nouvelle du siècle. Ou même une bonne nouvelle. Il fit une grimace qui se changea en rictus tout en faisant tourner son verre entre ses doigts. Du coup, je me suis dit que venir boire un coup avant de décider si c’était une bonne ou une mauvaise nouvelle, ça pouvait être une idée intéressante. Tesla était son compagnon de beuverie préféré. Il ne parlait pas beaucoup. Il ne posait pas des masses de questions. Il se contentait de boire tout en évitant les sujets important. Et, là, juste là, constantine avait vraiment besoin de parler de tout et de rien. Comme de cette machine qu’il désigna en levant la main qui tenait son verre. Et, ça va te servir à quoi ça ?
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Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Sam 17 Sep - 15:44
Whiskey Bent and Hell Bound D'un mouvement de poignet délicat, tu tends la mains et referme tes doigts sur le verre de whisky qu'il t'offre, restant parfaitement mutique, non pas par politesse ou réelle envie de connaître tout les malheurs qui semblent l'accabler, mais simplement parce que tu estimes n'avoir rien à lui dire. Tu l'apprécies, certes, et à ta façon, tu es son ami, mais ça ne veut pas dire pour autant que tu as envie de lui raconter chaque instants de ta journée ou de ton existence… Bien au contraire, qu'il ne sache que l'essentiel de l'incube que tu es te convient parfaitement. Il n'a pas besoin de savoir ce dont tu ne discutes qu'avec Lénore, ni même de comprendre ce qui se passe dans ta tête… Tant qu'il accepte ce que tu es et la manière dont tu fonctionnes, tout te va. Lentement tu portes le verre à tes lèvres, attendant le moment où enfin ton intrus du jour se décidera à entrouvrir les lèvres pour exprimer le chagrin qui doit sûrement le mener dans ton antre. Sur ta langue tu fais rouler l'alcool avant de l'avaler, appréciant en un battement de cils discret la façon dont celui-ci réchauffe ta carcasse. Tu apprécies étrangement la façon dont les liqueurs puissantes viennent allumer un brasier dans tes veines et courir comme milles et une vipères, affolant au passage ton coeur et ton esprit. Tu n'aimes pas ne pas maîtriser une situation et pourtant, quand il s'agit de se perdre dans les bras de cette amante charmante qu'est l'alcool, tu penses être encore capable de te contrôler ou du moins d'avoir un semblant de contrôle… Tu bois une longue gorgée avant de replonger tes prunelles sombres dans celle d'Edward qui enfin lâche ce qui le travaillait temps. "J'vais être papa'" qu'il te dit. Tu restes parfaitement indifférent à cette nouvelle. Soit. Il s'est reproduit, il va avoir un gamin, que les autres sortent les confettis et les cartes de félicitations, toi, tu t'en fous complètement. Edward se sert un autre verre et semble encore hésitant à le boire tandis que tu es étrangement déçu. C'est ça qu'il vient boire avec toi ? Tu pinces les lèvres et retiens un soupir, à deux doigts de lui dire que tu pensais qu'il venait pour quelque chose d'important ou d'intéressant. Tu t'apprêtes à boire à nouveau mais alors que le verre effleure tes lèvres, il reprend et c'est en l'écoutant que tu suspends ton geste. C'est sa cousine qui est enceinte. Tu hausses un sourcil, surpris. "C'est bien moins commun ça.", penses-tu alors que ton compagnon boit une gorgée, puis descend cul-sec son verre, reprenant après un rictus étrange. Tu restes muet, plus parce que tu ne sais pas quoi dire de pas trop désagréable, que parce que tu essayes de lui laisser le temps de s'exprimer. La situation te gêne un peu. Ce serait quelqu'un d'autre, il y a bien longtemps que tu lui aurait dit de partir et d'aller raconter sa vie inintéressante à quelqu'un d'autre… Mais lui ? Tu l'apprécies, ou du moins, comme tu le dis si bien, tu le tolères. Le verre retrouve tes lèvres et c'est uniquement après une question qui te fait comprendre qu'il souhaite parler d'autre chose que tu acceptes de faire à nouveau entendre de ta voix. Certes, pas pour lui répondre, mais pour lui faire comprendre que tu as entendu sa détresse et que tu es là pour l'aider à se changer les idées.
"C'est une nouvelle. Bonne ou mauvaise, ça ne change pas les faits. Les choses se produisent et il faut faire avec."
Tu t'autorises une autre gorgée avant de passer ta langue sur tes lèvres, posant ton regard sur la machine qui ronronne désormais non loin de vous.
"C'est une machine à produire des miracles."
Tu recommences à siroter un peu de whisky avant de reprendre, ayant aux lèvres, une ombre de sourire, preuve du léger amusement que tu as à le faire patienter et à ne pas répondre à ses questions.
"Cette machine n'est rien… Juste le début d'un projet, bien, bien plus grand. Là c'es une espèce de centrale électrique à énergie éternelle et renouvelable. Tu te souviens de celle qui nous avait explosé à la gueule ? Eh bien ça, c'est sa petite soeur. Une merveille qui va ronronner jusqu'à la fin des temps… Tu te rends compte ? Quand toi et moi nous serons morts, elle pourra toujours produire de l'énergie."
Il est toujours amusant de constater que quand il s'agit de parler de tes inventions tu es subitement bien bavard. Dans tes poches tu cherches ton paquet de cigarette et une fois celui-ci entre tes mains, tu en glisses une entre tes lèvres, reprenant ton petit discours.
"J'ai faillis faire sauter le courant dans toute la ville mais cette-fois… Il semblerait que j'ai réussis à créer la bonne résistance pour éviter le surplus que la mise en marche allait provoquer et surtout qui allait supporter la tension permanente… Enfin… Ce qui est important c'est que grâce à elle, je vais pouvoir mettre en place mes recherches sur une arme."
Tu trouves ensuite ton briquet et allume la cigarette entre tes lèvres, tirant doucement dessus de façon à faire chantonner la braise. Tu expires un peu de fumée et reprend, bien plus avare en informations.
"Quelque chose pour éradiquer les démons, rapidement et en une fois. De la destruction massive si l'on veut être réducteur…"
Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Sam 8 Oct - 22:38
HJ : Merdouille, j'étais persuadée e t'avoir répondu depuis au moins 10 jours O__o" bon bah, désolée du délais, FA a du merdouiller parce que je me rappelle l'avoir écrite cette réponse ... Vraiment désolée !
Des faits. Ouais, totalement. C’était un fait qu’il ne pourrait pas changer. Un de ces trucs qui s’accrochent à vous et qui finissent par vous changer. Merde alors. Constantine n’avait aucune envie d’être papa. Aucune. Il ne se voyait pas changer une couche, prendre le marmot dans ses bras et finalement en être gaga. Non mais sérieusement. Un gamin. Un distributeur de caca et de vomis. Il n’avait pas besoin de ça. Vraiment pas. Il ne manquerait plus qu’un autre débarque en même temps, tient. Des jumeaux. Autant de pendre à ce rythme là. Littéralement. Il s’y voyait déjà, accrochant la corde à la poutre juste au dessus de son bureau, la passant autour de son cou et se jetant dans le vide. Hop ! Terminé. Et, surtout il ne serait plus papa. Que Jayden se débrouille avec ses conneries tient. Cinq mois et elle ne le lui avouait que maintenant, prétendant ne pas l’avoir sût. Constantine était grognon. En colère. Au fond, maintenant que la stupeur de la nouvelle était passée, il avait envie de la poursuivre pour lui crier dessus. Depuis le temps que cette dispute couvait entre eux, de toute façon. Constantine savait bien qu’elle aurait lieu un jour ou l’autre. Depuis qu’il avait dix-sept ans il attendait de voir sa cousine lui hurler dessus au lieu de simplement l’ignorer. Bon, elle avait finit par lui jeter un cendrier à la tête. Mais ce n’était pas le pire qui pouvait arriver. Vraiment pas. Il savait qu’elle allait finir par lui hurler dessus. Il était presque sûr, au fond, de préférer régler ça avant la naissance du gamin. Il inspira un grand coup et secoua la tête à cette pensée.
Lui ? Papa ?
Il n’y croyait toujours pas.
C’était stupide. Il n’arrivait même pas à s’occuper de son apprentie, Partition, correctement. Alors, lui confier un gosse ? Il fallait que Jayden soit totalement irresponsable pour en arriver là. Vraiment. Il tourna le regard vers la machine de Tesla. Et, il changea de sujet. Littéralement. Il demanda à quoi elle servait. Parce qu’il n’était pas là pour s’apitoyer sur son sort. Déjà, ce n’était pas son genre. Vraiment pas. Ensuite… Ensuite il avait autre chose à faire du temps qu’il lui restait. Il n’allait pas rester à se morfondre quand il pouvait tuer des démons chaque jour qu’Origine faisait.
Une machine à … Produire des miracles, répéta-t-il avec un certain scepticisme. Tesla lui expliqua ensuite en quelques mots qu’il venait de construire un générateur éternel. Constantine laissa échapper un léger sifflement entre ses lèvres puis il leva à nouveau le verre vers son acolyte. Buvons à ça. Même si je pense que t’as sacrément plus de chances de vivre aussi longtemps qu’elle que moi, pauvre mortel que je suis, rit-il en levant les yeux au ciel. Il se moquait régulièrement de la longueur ridicule de la vie humaine. De sa propre vie. Il tourna les yeux vers la machine à nouveau en essayant de ne pas penser que Nikola avait vécu plus longtemps à l’heure actuelle que lui n’aurait de temps dans sa propre vie. Parce que ça, c’était déprimant. Une arme pour éradiquer les démons ? Merde, tu vas me mettre au chomage, s’exclama-t-il ensuite. Certes, il ne restait plus des masses d’exorcistes sur terre. Probablement que Jayden, lui et leur gamin étaient dans les derniers. Donc, s’il n’y avait plus de démons à tuer, les exorcistes pourraient à nouveau vivre sur cette terre. Sans être traqués. Mais, ça Constantine s’en fichait. Il aimait la traque. Il aimait le frisson de la chasse, ce moment où il savait que le démon avait beau être bien plus fort que lui, il succomberait. Car Constantine ne reculait jamais. Devant nul démon et devant nul humain. Il ne faisait qu’avancer, encore et toujours peu lui importait comment il allait finir. La preuve, la dernière fois, il s’était pris une corne empoisonnée dans le ventre, et les points de suture n’avaient toujours pas été retirés. Tu pense faire mieux que ce que les démons ont fait à l’Amérique ? Parce que niveau destruction massive, ils ont quand même un continent à leur actif. Tu vas devoir sérieusement faire fort si tu veux faire mieux. Oui, mieux. Pas pire. Constantine considérait la vie des civils comme dispensable. De toute façon, il y avait trop d’humains. Ils prenaient de la place et empêchaient les sorciers de vivre à découvert. Enfin, encore une fois, non que ça le dérange, lui, de sortir sa magie devant celui qui crierait à la chasse aux sorcières ensuite. Il s’en foutait. Il aimait le danger. Il flirtait avec, et probablement un jour viendrait qu’il l’épouserait. Sauf si Jayden venait lui passer la corde au cou avant. Ouais, non. Ça c’était une mauvaise idée. Genre super mauvaise.
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Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Jeu 20 Oct - 14:28
Whiskey Bent and Hell Bound Tu souris peut-être vaguement à sa remarque, ta cigarette au coin des lèvres et pourtant, tu le laisses lever son verre seul, te contentant d'un simple silence qui vaut à tes yeux toutes les démonstrations de réjouissance. Tu trinqueras quand les démons seront morts, pas avant. Là, tu ne trouves pas nécessaire de te réjouir pour si peu. Cette invention, cette machine, n'est que le balbutiement, le prologue de quelque chose de bien plus ambitieux. Tu continues de fumer tandis qu'il se permet traits d'humours et autres remarques qui t'arrachent au mieux l'ombre d'un sourire. Edward doit être l'une des rares personnes à t'avoir entendu rire, l'un des élus presque qui a pu se rendre compte que tu n'es pas si aigri que ça par moment et qu'il t'arrive même d'être charmant quand tu le veux bien. Tu estimes que c'est la seule raison qui explique qu'il vienne te voir. Ou alors, il doit aimer avoir en face de lui quelqu'un d'irascible. Un léger soupir glisse d'entre tes lèvres, au même titre qu'une volute de fumée. Tu trouves Edward particulièrement maussade aujourd'hui, à parler de sa mort, de la nature éphémère de son existence puis de la mort de milliers, voir de millions d'êtres humains. Ta langue claque doucement contre tes dents alors qu'avec une certaine élégance, tu fais tomber un peu de cendres dans un cendrier avant de faire entendre de ta voix aux accents si particulier.
"Mieux ? Tu penses donc à ce point qu'ils ont une quelconque valeur ? Je pensais que pour les exorcistes, ce n'était que des sales bêtes à éradiquer. J'ose espérer que tu n'essayes pas de me dire que j'ai tort, tu sais bien que je déteste ça."
Tu espères qu'il ne pense pas sincèrement être fin dans ses réflexions, car à tes yeux, il a actuellement la discrétion d'un éléphant. Le tabac continue de se consumer au bout de tes longs doigts fins alors que ton regard se perd dans le sien.
"Ce qu'ils ont fait est un crime. L'humanité est parfois agaçante, je le reconnais, mais aucune forme de vie ne mérite d'être éradiqué de la sorte, à part peut-être les démons. Donc je n'estime pas avoir à faire mieux… Mais pire. Je projette tout de même de débarrasser d'une forme de vie qui parcourait ce plan de notre existence bien avant ma naissance. En un sens, j'éradique presque des ancêtres. Des témoins d'un temps plus ancien."
Le filtre de ta cigarette trouve tes lèvres et doucement la braise s'illumine alors que tu tires sur le tabac, soufflant une autre volute avant de reprendre.
"L'humanité a encore à apprendre et je pense qu'elle peut devenir meilleure. Démons ou pas. Et si sans eux tu te retrouverais effectivement sans travail… Ce ne serait pas bien ? De savoir que tu n'auras plus à chasser ? À devoir mettre ta vie déjà ridiculement courte en jeu pour sauver un monde qui est peut-être déjà condamné ? Ça ne te rassurait pas de savoir que des être immortels, dotés de bonnes intentions s'occupent de gérer ça pour toi ?"
C'est dingue de voir à quel point tu méconnais tant les fonctionnements de l'esprit humain. Tu penses sincèrement qu'il devrait apprécier les efforts que tu mets dans cette noble cause qu'est la chasse aux démons, toi qui pourtant déteste devoir t'abaisser à ce genre de pratiques, préférant t'occuper de choses que tu considères être plus importantes.
"Tout ça prendra de toute façon du temps. Pas trop je l'espère. Mais à mon avis, suffisamment pour que ta descendance ait le temps de grandir un peu."
Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine) Dim 30 Oct - 11:53
C’est de l’ironie, mec, lâcha finalement Constantine après un moment de silence. Il disait ce qu’il pensait. Quelque part, il le pensait. Mais, il tournait ses phrases d’une telle manière que la plupart des gens le pensaient sérieux. Il n’aimait pas les humains. Il n’aimait pas plus les démons. Les uns comme les autres tentaient de détruire la vie des sorciers à plus ou moins grande échelle. Les démons étaient leur rivaux depuis toujours, ou presque. Les humains aussi. Les chasses aux sorciers, les bûchers, les lapidations… Toutes ces choses qui avaient marqué la vie et l’Histoire des êtres magiques, les forçant à tomber dans l’oubli et à se cacher alors que cette planète était la leur, à l’origine. Les humains n’étaient arrivés qu’après et ils avait réduit des espèces au rang de légendes. Les humains ne respectaient rien. Les démons étaient encore pire. Une part de Constantine était persuadée que, une fois les démons détruits, les humains prendraient leur place. Vils mortels incapable de voir le mal qu’ils faisaient, qui se laissaient dicter leur conduite par la peur de ce qu’ils refusaient de comprendre. J’existe pour traquer les démons, Tesla. Si tu me retire ça, tu me retire ce qui fait l’essence même de ma vie. Ma famille a été créée par les démons et nous nous sommes retournés contre eux pour les traquer et les éliminer. Je n’ai fait que ça toute ma vie. Il haussa les épaules et tenta d’expliquer son point de vue : C’est comme si toi, demain matin, tu te réveillait en ayant perdu ce qui fait de toi un génie. Comme si tu avais construit ces machines à miracle toute ta vie, que tu t’en souvenais, mais que soudainement tu étais incapable de le faire.
Amer, le faux-psy avala ce qu’il restait dans son verre. Il n’avait pas vraiment envie de continuer cette discussion, mais pour le coup Tesla ne voyait pas plus loin que le bout de son nez. Même Origine, la Créatrice de Tout n’a pas pu éradiquer les démons. Elle leur a envoyé ses braves petits soldats, les Aspects, pour tenir le front de guerre. Je ne dis pas que tu n’y arriveras pas, mais… Franchement, j’ai quand même du mal à l’imaginer. Les démons ne sont pas que sur cette planète. J’ai été dans leurs mondes grâce à mes portails… Il sont des milliards de milliards. Et leur nombre croissait un peu plus chaque jour. Tesla n’avait visiblement pas tous les paramètres en main. Et, si Constantine n’avait pas été sous forme astrale ce jour là, il n’en serait probablement pas revenu pour en parler. Si tu détruits ceux qui sont sur cette planète, ils voudront se venger. Et là, ce sera un carnage. Constantine partageait là avec lui un des secrets des Exorcistes. C’était dire s’il estimait l’homme. Il n’en avait même pas parlé à sa cousine, pourtant chair de sa chair. Il s’était aventuré si loin sur le chemin qui lui avait été tracé qu’il en avait perdu une petite part de son humanité. Cynique, il se resservit un verre et fit tourner une nouvelle fois le liquide ambré entre ses doigts. On m’a dit une fois qu’il fallait avoir tous les paramètres en main pour réussir une expérience. Cela n’était pas son domaine d’expertise. Les expériences. Il était un homme de terrain. Au fond, il ne l’avouerait jamais à haute voix, mais il adorait son côté démoniaque, cette part de lui qui lui donnait trop de pouvoirs pour son petit corps, des pouvoirs qui avaient besoin de sortir. Il recherchait presque l’adrénaline du combat contre un démon. Jamais il ne s’amusait autant qu’en en détruisant un de ses propres mains. Vraiment, il n’y avait plus de retour en arrière possible pour lui. Il était perdu pour l’humanité. Et il allait devoir être père… C’était totalement aberrant ! Origine lui jouait là un sale tour. A moins que ça ne soit les démons ?
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Sujet: Re: 'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine)
'Parait que je vais être papa... J'ai besoin d'une cuite. (Tesla & Constantine)