Eugène Thomas Gainsbourg
Informations
Salut à toi, je m'appelle Eugène Thomas Gainsbourg mais tout le monde me surnomme Gen et je suis né(e) le 6 janvier 1922 , à Cognac (France). Si tu sais compter j'ai donc 94 ans mais 20 physiquement. Aujourd'hui, je travaille en tant que Gardien de Nuit à l'Institut. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis bisexuel et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis un vampire. Pour terminer ma principale phobie est l'eau
Pouvoirs
♪ Pouvoir Elémentaire un maxi
♪ Pouvoir Psychique un maxi
♪ Pouvoirs communs jusqu'à trois
♪ Pouvoir de Race Spéciale pour les Nephilims, Aspects, Fey uniquement. D'autres pouvoirs seront gagnables par vos personnages dans les intrigues.
Questions indispensables
Caractère
Mon caractère... D'aucuns vous diront que je suis un emmerdeur de première, un empêcheur de tourner rond. Ils ont sans doute raison. Disons que j'ai su rester jeune malgré mon âge avancé. Vous l'aurez deviné, je suis plutôt du genre impertinent. A mon âge, on a tendance à ne plus se soucier de vexer les gens quand on parle. Pour autant, je ne suis pas un grand bagarreur, certes je suis plus que capable de me battre, mais je préfère de loin éviter les affrontements directs.
On peut dire que mon terrain de jeu favori tient plus du mental. Les jeux de l'esprit et les jeux tout court sont mon passe-temps favori. Et croyez-moi, j'ai beaucoup de temps à tuer. Mes talents de vampire, je les met plus souvent au service de la tricherie et du vol. Oh, ça, je ne suis vraiment pas un ange. Après tout, je suis devenu un vampire à cause d'un vol qui avait mal tourné, autant dire que cette habitude n'allait pas me quitter de sitôt.
Je ne suis ni un meneur d'hommes, ni un suiveur. Si je devais choisir, je dirais plutôt que je suis un électron libre. Un solitaire. Je peux évidemment me mêler à un groupe, mais ça n'est jamais que temporaire. Comme sous-entendu, je suis du genre à ne pas être un fondu d'autorité. Essayer de me forcer à faire quelque chose, ce n'est vraiment pas une bonne idée.
Voilà pour la partie déplaisante. Sinon, je suis quelqu'un de loyal envers mes amis, le peu que j'en ai. Et je suis toujours prêt à aider. Bon, bien évidemment, il faut être capable de me supporter, parce que amis ou non, je peux être un sale con parfois. Mais je suis sincère. Si votre tête ne me revient pas, je vous le ferais vite savoir.
Il est plutôt difficile de me mettre en colère, mais une fois que c'est fait, il m'est impossible de revenir en arrière. Je suis quelqu'un d'"entier", je ne fais pas deux poids deux mesures.
Ce qu'il faut aussi impérativement savoir, c'est que j'ai de l'humour. Vraiment beaucoup d'humour. L'esprit, une fois de plus. Mais je manie aussi bien l'ironie et le sarcasme.
Biographie
Hey Old Man, rest your head
You're breaking down inside
Armour's cracked, set to collapse
Damn you, don't you cry
Je suis né il y a un petit moment... Oh, pour certains, cela ne paraitrait être qu'un clignement de paupières, une bougie qui s'éteint après s'être consummée... Pour d'autres c'est plus que leur espérance de vie. C'était en 1925. Lorsque je suis né, je portais le nom d'Evrard de Villepin. C'était vraiment une autre époque. Mon père était ce qu'on appelle un notable, très respecté. Un héros de la Grande Guerre. Qui ne tolérait pas qu'on lui désobeisse. En tant qu'aîné, j'étais celui enviers lequel il était le plus intransigeant. Je n'avais pas droit à l'erreur. Je devais toujours être irréprochable, j'étais l'héritier de la famille, après tout. C'était sur moi qu'il fondait tous ses espoirs de perpétuer notre lignée un jour.
J'étais un bon fils, je me pliais à ses règles, mais ce n'était pas comme si j'avais le choix. J'avais quatorze ans quand la guerre a éclaté. Contrairement aux autres garçons de mon âge, je ne rêvais pas d'être plus vieux pour aller combattre. Je n'avais jamais été un bagarreur, j'étais plus le genre de gamin taciturne qu'on entendait peu. Bien sûr, j'imagine que si j'avais été en âge, je me serais naturellement enrôlé. Même si la guerre n'a rien à voir avec ce que peut avoir l'air les films américains. Ils en font un peu trop.
Nous vivions près de la Zone Libre, la vie, même si elle n'était pas simple nous était sans doute plus douce que dans d'autres endroits que la zone d'occupation. Père essayait de nous assurer la tranquilité. Dans le fond, cela revenait plus ou moins à s'acheter la sympathie des gradés de la Werhmarcht, une chose plutôt mal vue en fait. J'étais jeune et sans doute égoïste, mais ce qui m'importait à l'époque, c'était que mes cadets puissent grandir tranquilles. Je travaillais déjà, aidant mon père de mon mieux. Tout en essayant de me tenir aussi loin que possible des allemands.
J'essaysi d'être discret, invisible. Mais surtout à l'écoute de tout ce qu'il se passait. J'avais trop peur pour ma famille pour oser rejoindre la Résistance. J'allais être père. Et j'avais peur. Soyons honnête. Je n'étais pas un modèle de courage à l'époque. Pourtant, un jour, je fus discrètement approché par des résistants. Ils voulaient que j'aide des enfants à passer en Zone Libre. Parce que j'étais le fils d'un espèce de collabo. Que de ce côté de la ligne je ne serais pas ennuyé. Alors, pour la première fois de ma vie, j'ai décidé de franchir la limite.
Eugène Thomas Gainsbourg
La première partie du trajet s'était déroulée sans problème. Sous couvert de faire des achats pour mon père, j'avais emprunté un camion et j'étais parti, quatre enfants cachés à l'arrière. J'avais traversé si facilement que j'avais finis par leur dire de sortir de là dessous. Bien sûr, c'est à ce moment-là que tout a foiré. La loi de Murphy dans toute sa splendeur. Sur le coup, j'ai pensé que j'avais de la chance de ne pas avoir été fusillé sur place. Après coup, je me suis dit qu'il aurait mieux valu.
1942. J'avais juste vingt ans. A bien des égards, je n'étais qu'un gamin. Le peu d'insouciance que j'avais disparu dès le moment où je mis les pieds dans le camp de concentration. Dans le fond c'était comme si on m'avait arraché toute mon humanité à ce moment-là. Mais à savoir que j'étais condamné - il aurait fallu être fou pour penser qu'on avait une chance de s'en tirer - j'avais décidé de ne pas me laisser faire. Quand on a plus rien à perdre, on peut prendre tous les risques du monde, non ?
C'était une nuit. J'étais sorti discrètement du baraquement, seul. J'avais d'en l'idée d'aller faucher de quoi manger. C'était fou. Risqué. Qu'importe. Autant choisir le moment de ma mort, non ? Je ne suis même pas sûr que je pensais à l'époque que j'allais pouvoir réussir à faire quoi que ce soit. Tout ce que je voulais c'était faire quelque chose, n'importe quoi, qui ne soit pas ordonné par les kapos ou les gardes. Peu importe ce qu'il se disait sur ceux qui enfreignaient les règles. Si nous étions en enfer, après tout, les règles ne s'appliquaient plus.
J'avais marché dans le silence, guettant le moindre bruit de pas, l'éclat du mirador qui me clouerait au sol aux yeux de tous, la balle sifflante qui mettrait fin à mes jours. Rien. Rien que le silence. Étouffant. Angoissant. Même la nature était silencieuse. J'avais l'impression que les battements de mon coeur s'entendaient à des kilomètres à la ronde. J'ai continué d'avancer. Vers mon destin, sans le savoir.
Ce qu'il s'est passé cette nuit-là, j'ai eu bien des années pour y réfléchir. Longtemps, je ne me suis souvenu que d'une chose : m'être réveillé, sous terre, avec quelqu'un qui dormait dans ma tombe. Je sais, c'est très théâtral comme sortie. Mais c'est vrai. Il y avait une autre personne dans ma tombe. Un autre vampire. J'ai trouvé ça plutôt ironique, un vampire SS. Comme si on n'en avait pas assez des SS, il fallait qu'on en rajoute une couche niveau connardise.
"Dans toutes les pages les plus sombres du surnaturel maléfique, il n'est pas de tradition plus terrible que celle du vampire : un paria, même parmi les démons." Montague Summers
Je suis donc mort dans un camp. Sans que personne ne le sache. Pour ma famille et le reste du monde, je n'étais qu'un de ceux qui ne reviendraient pas. Evrard avait disparu de la surface de la Terre. J'étais donc devenu Eugène le Vampire. Rien de très réjouissant. Surtout que je dus passer approximativement quinze ans aux côtés de Hans. Honnêtement, je me demande encore comment j'ai fait pour tenir aussi longtemps. Je haïssais cet être. Et pourtant, humain, j'étais d'un naturel plutôt pacifique. Mais je le haïssais. D'une haine brûlante comme jamais je n'avais haï quelqu'un. L'ennui c'est que nous étions tous deux immortels.
Enfin. J'imagine que nous sommes tous immortels jusqu'à ce que quelqu'un mette fin à nos jours, non ? J'ai essayé de vérifier le proverbe avec Hans. Spoiler : ne pas laisser trainer d'objet pouvant servir de pieux près de moi. Spoiler 2 : un vampire, ça crame très bien.
Conseil d'ami : si tu fais cramer quelqu'un, évite de te mettre dans le sens du vent. Les cendres et l'odeur ne sont pas très agréables.
L'ennui c'est que ce genre de prouesse ne passe généralement pas inaperçu. D'une part, parce que visiblement, Hans avait commencé à attirer l'attention sur lui. Et ce n'est jamais bon signe quand on est une créature anormale. Le seul problème, c'était que du coup j'avais attiré l'attention sur moi désormais. Tuer un vampire n'est pas une chose facile. Encore moins lorsqu'on est un "jeune" vampire. Après ça il a fallu que je me fasse assez discret. Déjà que je ne pouvais que sortir la nuit, il fallait en plus que je fasse gaffe à tout le reste ?
Qu'on se le dise, je n'avais plus vraiment envie de faire attention à ce que je faisais. J'en avais clairement marre du fais pas ci, fait pas ça. J'avais beau être voué à ressembler à un gamin de vingt ans jusqu'au jour où on me réduirait en cendres, il ne fallait pas non plus me prendre pour un bébé. J'ai commencé doucement, pour tâter le terrain. Piquer des trucs à droite et à gauche. Les faire réapparaitre chez le voisin. Jouer les esprits frappeurs quoi. Bouffer des gens. La chasse n'avait jamais été mon hobby, mais je me découvrais un certain talent à ce jeu-là. Comme pour faire chier les gens. Je ne me suis jamais autant amusé qu'à cette époque. Du gentil fils à papa obéissant, je suis devenu un jeune vampire téméraire et effronté.
L'Institut Chevalier
Ah, les 70's. L'émergence du mouvement punk. Les hippies. Une chouette décennie. Un peu bordélique peut-être. Je commençais pourtant à me lasser un peu de mes petits jeux. Les Chasseurs n'étaient pas vraiment des personnes amusantes. Les faire tourner en rond perdait vite de son attrait. Il me fallait un nouveau terrain de jeu. Et aussi un nouvel endroit où trainer. C'est comme ça que je me suis retrouvé dans les souterrains de l'Institut Chevalier. Initialement, j'avais prévu de faire une "blague" impliquant des bijoux de famille. J'ai fini par y installer mes quartiers. De façon totalement illégale évidemment. C'est tellement plus amusant comme ça, d'autant plus que j'avais trouvé comment entrer et sortir facilement.
Et ce qui devait arriver arriva. Je me suis retrouvé nez à nez avec la patronne des lieux. Ça surprend un peu aux premiers abords. Surtout que je me faisais discret dans mes allées et venues. Je vous passe les détails ennuyeux - la paperasserie est toujours ennuyeuse d'ailleurs -, mais je me suis retrouvé à signer un contrat pour au moins le prochain siècle. Veilleur de nuit à l'Institut. Une piaule. Accès à du sang frais. Payé pour surveiller la progéniture extraordinaire de ce monde de nuit. Et accessoirement botter des culs de démons occasionnellement. Que vouloir de plus ? Ce n'était pas aussi enthousiasmant que la vie de monte-en-l'air, mais je trouve toujours un moyen de m'amuser.
Croyez-moi, je trouve vraiment toujours un moyen de m'amuser.
De l'autre coté de l'écran
♪ Pseudo/prénom Moriartea
♪ âge 23
♪ Présence 5/7 mais un peu random !
♪ tu nous as trouvés comment ? C'est la faute de MissFantasy et Louha. Toujours.
♪ Une dose d'amour ? Non merci, je suis allergique !
♪ Groupe Choisiles Verts
(parce que les petits pois sont rouges...)
♪ Avatar Eddie Redmayne
louha