Je m'étais réveillé à treize heures , Yggdrasil était même venu dans ma chambre vue que depuis que j'avais mes animaux de compagnie, je n'avais pas envie de laisser ma porte fermée . Je me mis à sourire tout en laissant ma main glisser dans les plumes de feu de cet animal magnifique à mes yeux. Les yeux encore embués par le sommeil, et vu que je n'avais pas qu'un seul animal, Surt qui n'aime pas être seul, d'où le fait que j'ai deux oiseaux affiliés au feu pour que jamais ils ne se sentent seuls .

Me levant tranquillement pendant que mes deux petits amours se dirigèrent dans mon salon, m'allumant une cigarette et allant grattouiller le dessus de la tête de ma salamandre Smior . Oui, j'avais pas mal d'animaux de compagnie, mais je n'avais pas finis d'en acheter, j'avais encore quelques races bien précises , suite à cette petite réflexion, je me mis à allumer ma cafetière tout en allant m'asseoir dans mon canapé en allumant ma chaîne hi-fi pour mettre du Amon Amarth . Je m'affalai dans mon canapé pour m'y détendre en attendant que le café soit prêt. Rien de tel qu'une journée qui commençait comme ça.

Amon Amarth était l'un des groupes que je préférais , puissant , envoutant dans son instrumentale , il n'y avait pas de meilleur musique pour envouter mon esprit combatif . Moi qui étais un guerrier dans l'âme ayant combattu à travers le monde pendant des âges oubliés des hommes. Une fois mon café enfin prêt, je me levai pour aller me servir une tasse , il régnait dans l'appartement un calme plat . Puis je reçus un appel d'un ami que j'avais rencontré en Norvège lors d'un petit voyage spirituel afin de trouver pourquoi j'avais était le seul de ma famille à survivre.

- Salut à toi Julien, c'est Brynjar , tu m'avais demandé de te prévenir si nous apercevions des choses bizarres par ici et je dois te dire que nous avons eut une visite cette nuit plutôt ... Étrange ...

Mon cœur s'accéléra dans ma poitrine, qu'allait-il bien pouvoir m'annoncer de si terrible pour que sa voix se mette à trembler comme ça ? Brynjar était l'un des rares Fafnirs que j'avais pu croiser tout au long de mes voyages et j'avais une confiance aveugle en lui. Puis je lui demandai d'un ton angoissé.

- Allez Brynjar , qu'est-ce qui s'est passé pour que tu sois dans un tel état d'esprit ?!

Le sentant déstabiliser dans sa voix, je l'entendis soupirer, il devait surement faire les cent pas là où il se trouvait, c'était tout à fait son genre quand il était stressé. Même quand nous nous étions rencontrés, il n'avait pas eut l'air autant affecté par la nouvelle que j'étais le fameux Baron samedi. Puis il reprit en tentant de reprendre son calme.

- Hier, je travaillais au bar là où nous nous sommes rencontrés ... Et ... J'ai servi un dénommé ... Aleksei ... Karhazov ... Et il te cherchait, c'était un homme massif, au cheveu noir et aux yeux rouges ...

J'affichais un sourire jusqu'au moment où il me dit le nom ... Non c'était pas possible ... Je ne pouvais pas y croire. Sa ne pouvait pas être lui , il était partit depuis les moments sombres de ma vie et même en le cherchant je ne l'ai jamais retrouver . Je ne pouvais pas le croire, mon père refaisait surface après plus de 500 ans de disparitions ... Je ne savais plus où me mettre. Puis quelqu'un se mit à sonner à ma porte , je dis à Brynjar en murmurant .

- Je te rappels plus tard quelqu'un sonne à ma porte . A plus tard mon amis .

Me dirigeant doucement vers la porte en posant mon téléphone sur le canapé , j’arrive près de la porte en respirant un grand coup avant d'ouvrir .

Le soleil me tapait sur les nerfs, j'avais oublié de fermer les rideaux en rentrant hier soir. Et cela faisait un peu près une heure que ce soleil m'avait réveillée et m'empêchait de dormir, oui empêcher de dormir. Histoire de gratter un peu plus de sommeil, je me levais péniblement pour aller fermer les volets et les rideaux, avant de me laisser retomber sur le lit. Mais alors que j'étais en train de dormir mon alarme sonna. Je l'envoyais contre le mur d'un air exaspéré, avant de décider de retourner au lit, mais Bagheera en avait visiblement décidé autrement. Oui en effet, la petite panthère électrique est arrivée en sautant sur mon, pour lui faire des grandes léchouilles sur le visages. Je la pris dans mes bras, pour lui faire des papouilles sur les babines avant de la reposer au sol. Tel un zombie, je remplissais la gamelle de Bagheera de croquettes de luxes pour les animaux magiques, avant je me dirigeais vers la salle de bain pour y faire ma toilette.

J'en ressortais une heure plus tard, plus fraiche que jamais, ma gueule de bois s'était doucement atténuée. La chambre était complètement vidée de toute présence physique, pas d'Alyx en vue. Je me dirigeais vers mon lit pour prendre mon sac à main qui était sur ma table de chevet avant de glisser ma main dedans pour prendre mes lunettes de soleil. Je prenais Bagheera et l'enfilait dans mon sac, tout en ajoutant le biberon que j'attrapais sur la commode. Je refermais mon sac à moitié, histoire de laisser ma petite puce respirer, mais assez pour qu'elle ne puisse pas passer la tête et que les gens remarquent que j'ai une panthère. Et le fait qu'elle soit électrique ne m'aiderait pas beaucoup...

Bref, je sortais de l'Institut, lunettes sur le nez pour me protéger de ces foutus raillons de soleil qui me donnaient un mal de crane pas possible, avec une seule direction en vue, la maison de Julien, oui il m'avait dit que je pouvais lui emprunter un certain livre sur le langage démoniaque, histoire que je puisse paraitre intelligente face à tous ces surdoués qui avaient pris l'option chasse. Le temps dehors était magnifique, cette petite promenade à l'air frais de Paris me faisait un bien fou ! Je regardais le sms d'indications que Julien m'avait fourni... On y est presque, voilà, c'est ici. Un frisson me parcourut l'échine... J'entrais le code indiqué sur la fiche, et c'est à ce moment là que le portail s'ouvrit sur une cour de taille moyenne, mais très bien entretenue. Cinquième étage, appart 5E, cinquième étage, appart 5E, mais où est ce foutu ascenseur, me dis-je quand soudain le portail s'ouvrit derrière moi, laissant place à une jeune femme que je connaissais bien.

- Marsilia qu'est-ce que tu fais-là ? Toi aussi tu viens voir Julien. Je m'avance vers elle claquant un baiser sur chacune de ses joues. - Comment tu vas ? C'est marrant comme coïncidence.

À la fin de ma phrase j'avais enfin détecté l’ascenseur, qui nous amena, non sans gémir au cinquième étage, la porte coulissante s'ouvrit juste devant l'appart 5E. Je m'arrêtais devant cette même porte avant de sonner.

- Qu'est-ce qui t'amène ici Marsi ?