Institut Chevalier
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Forum RPG basé sur une école de magie en plein coeur de Paris. Entre attaques de démons et suspicions des mortels, le monde semble êre au bord du gouffre, et l'Institut le dernier rempart contre la fin du monde... Mais, est ce que ce sera suffisant ?
 
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Alanna ~ Chasseuse de primes au grand coeur

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Anonymous
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MessageSujet: Alanna ~ Chasseuse de primes au grand coeur Alanna ~ Chasseuse de primes au grand coeur EmptySam 16 Mai - 11:59


Alanna Rockefeller
Informations

Salut à toi, je m'appelle Alanna Olivia Rockefeller mais tout le monde me surnomme - et je suis né(e) le 12 juin 1622, à en Suède. Si tu sais compter j'ai donc 392 ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que Chasseuse de primes à la retraite. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuelle et je suis actuellement célibataire. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis Valkyrie. Pour terminer ma principale phobie est les araignées

Pouvoirs

♪ Pouvoir Elémentaire Pyrokinésie i
♪ Pouvoir de Race Spéciale Contrôle de la gravité +++
Manipulation des ondes ++
Persuasion -/+
Téléportation ++
mémoire décuplée

Questions indispensables

Je me trouvais dans l'école lors de l'intrigue Attaque de zombies :
OUI NON
Permet d'avoir été vacciné contre les morsures de zombie

Je me trouvais dans l'école lors de l'intrigue Téléréalité démoniaque :
OUI NON
Permet de prétendre aux quêtes 'rêves démoniaques'

Caractère

La mort. La mort a été le let motiv de mon existence toute entière. Aucun enfant ne devrait voir ce que j’ai vu alors que je grandissais, dans ce petit village composé exclusivement de femmes. Mais, j’ai eu de la chance, au fond. J’étais une fille. J’ai survécu. J’aurais été un garçon… Je serais morte. Mais, j'étais une fille.
J’ai appris à tuer. J’ai appris à me battre. Je suis une actrice née, une manipulatrice capable de s’inventer une vie complète pour survivre. Je reste une survivante, même à près de quatre cent ans. J'avance au jour le jour, sans jamais me retourner sur mon passé. C'est pour ça que j'avance droit devant moi, et que je laisse le temps et les épreuves s'entasser, me détruisant petit à petit comme la mer érode un rocher.

Aujourd’hui… aujourd’hui j’essaie de redorer mon blason, de me racheter. Aujourd’hui, je suis brisée, quelque part, mais c’est cette brisure qui fait que je continue à avancer.
Et puis… Il y a les contrats. C'est pour eux que j'ai été élevée. C'est pour eux que j'ai avancé dans la vie, encore et encore. Si on me propose un contrat, je ne le refuserai pas. Jamais. Car, c’est comme ça que je fonctionne. Le contrat d’abord. L’honneur ensuite. Et, tout ça accentue la brisure dans mon cœur. Peut être qu'un jour je saurais la réparer... Peut être qu'un jour, cet infime espoir qui règne en moi se verra récompensé.

Biographie

La Suède. C’est beau, vous savez. Ces immenses étendues de glace en hiver, ces immenses fjords sans fin, cette nature sauvage et puissante. C’est là que je suis née, dans un village isolé tout au nord, dans les montagnes en 1622. Ce village, il est spécial, très spécial : seules des femmes y habitent. Seules des femmes sont là et y habitent, des femmes puissantes et fortes. Nous sommes des Valkyries, des anges de la mort selon les légendes de mon pays. Nous guidons les morts vers l’au-delà, selon ces légendes. En réalité… En réalité nous sommes des tueuses sanguinaires, élevées pour la guerre et le combat. Depuis des siècles et des siècles, ce petit village de femmes perdu est un endroit où nous apprenons l’art de la guerre, celui du combat, avant de vendre leur épée au plus offrant. Voilà l’ambiance dans laquelle j’ai grandi. Dès mon plus jeune âge on m’a entrainée physiquement, mentalement pour devenir cette incarnation de l’honneur de ma tribu. On m’a appris plusieurs langues, dès le jour de ma naissance. Chaque jour de la semaine, les ainées parlaient une nouvelle langue, pour que nous n’ayons aucun accent. Je ne suis qu’une fille sans père, sans mère non plus. Chez nous, il y a la matriarche, la plus vieille et la plus sage, et les autres. C’est comme ça qu’on fonctionne. Les enfants sont élevés en commun, nés de pères inconnus. Certaines d’entre nous reçoivent pour mission de faire un enfant à un moment de leur vie, d’autres pas. Je ne sais pas comment elles sont choisies, et je ne veux pas le savoir. Je ne sais pas laquelle des miennes est ma mère. Et, si ce n’est cette immortalité très étrange, pour une femme de ma race. Elles vivent en moyenne cent cinquante ans, d’un vieillissement à peine plus lent que celui des humains. Moi, j’ai aujourd’hui près de quatre cent ans, et j’ai toujours l’apparence d’une jeune femme.

1634
Mais, revenons à cette lointaine époque où j’étais une jeune fille. J’avais douze ans la première fois qu’on m’a donné un contrat. Un vieillard pédophile du sud de l’Angleterre. Cet homme avait une dette envers l’un des dirigeants suédois, et le ministre est arrivé, un jour, avec une caisse pleine d’or. Il l’a posée sur la table et il a parlé avec la matriarche. Et puis, on nous a appelées, nous les filles nées la même année. Mes sœurs et moi sommes arrivées dans la salle commune. On s’est alignées sur une seule ligne. On portait toutes la même tenue : une robe blanche, courte, avec sur l’avant bras – droit ou gauche selon notre bras le plus fort – un protège-poignet en cuir brun. Nous avions toutes nos arcs à la main, car nous étions en plein entrainement. Une ligne, une seule. Sept gamines aux longs cheveux blonds et au visage impassible. Je ne sais pas ce qu’il a vu en moi, mais il m’a désignée, après quelques minutes. Les autres sont parties, et moi je n’ai pas bougé. Il m’avait choisie, c’était un grand honneur, pour moi, pour nous toutes. On m’a expliqué qui était l’homme, et ce que je devrais faire. Pour nous, la virginité et le rapport au sexe n’est rien. La plupart d’entre nous sont déflorées jeunes, soit pour le besoin d’une mission, soit parce que nos ainées payent des hommes pour nous apprendre les arts du plaisir dès que nos premiers sangs font leurs apparitions. Nous devons faire avec chacun des atouts que les dieux nous ont donnés.

Alors, l’homme est parti avec moi et avec une des ainées, nous sommes partis pour l’Angleterre. Mon ainée s’est fait passer pour ma mère lors d’une réception, et l’homme a été immédiatement attiré par moi. Il nous a invitées à rester. Nous y avons passé deux mois. Le premier mois, le vieil homme, monsieur Scott, a été gentil et prévenant avec moi, il a tout fait pour que je me sente à l’aise. A cette époque, il était plus facile de voyager entre les pays et de rester sur place. Mon ainée observait tout ça avec bienveillance. Et puis, à la fin du premier mois, il est venu visiter ma chambre sur les coups de minuit, me réveillant en sursaut. Je me rappelle sa main sur ma bouche, pour m’empêcher de crier. Je n’aurais pas crié, de toute façon. Mon ainée m’avait expliqué quoi faire dans cette situation. Il m’a tirée du lit avant de me plaquer le haut du corps sur le lit et de soulever ma chemise de nuit. Ensuite, tout a été douleur et souffrance. Mes larmes coulaient le long de mon visage. Ça n’a pas duré trop longtemps. Il a fini par se retirer et par repartir sans un mot, me laissant saigner, un liquide blanc coulant le long de ma jambe. Je n’ai pas bougé durant quelques minutes, puis je me suis levée pour aller voir mon ainée. La douleur était passée. Ce n’était pas si terrible en fait. Mon ainée m’a lavée, elle a changé ma chemise de nuit, et elle m’a ensuite fait tout raconter dans les détails. Chaque seconde a été passée au crible. Le lendemain soir, il est revenu. Le jour d’après aussi. Après chacune de ses visites, je me suis rendue dans la chambre de mon ainée pour lui faire mon débriefing, qu’elle envoyait ensuite à notre commanditaire.

A la fin du second mois, le ministre est revenu pour une autre fête. Là, il s’est entretenu avec mon ainée, hors de ma présence. Il lui a remis une lame empoisonnée à mon ainée, qui l’a cachée sous mon lit. Ce soir-là, monsieur Scott est venu visiter mon lit, et j’ai obéis : je l’ai laissé faire son affaire, jusqu’à ce qu’il se laisse tomber à mon côté. Ma main a alors attrapé la lame, et je l’ai plantée dans son cœur avant qu’il n’ait eu le temps de bouger. En retirant le poignard, je l’ai observée quelques secondes, alors qu’une goutte de sang coulait et tombait sur le drap blanc. Sans la lâcher, je me suis levée et j’ai traversé le couloir, encore une fois. Mon ainée avait déjà préparé les valises. Elle a enroulé la lame dans un linge, m’a tendu mes vêtements et nous sommes parties. J’ai retrouvé ma Suède, mes sœurs, mon entrainement. Et, j’ai aussi intégré le cours de mes grandes sœurs sur les plaisirs du corps, où j’ai découvert que le sexe pouvait être tant d’autres choses que cet homme qui se tortille au-dessus de moi avant de lâcher un liquide visqueux entre les jambes.

1682
Les années ont passé, l’adolescence aussi. On me confiait mission sur mission, encore et encore, et je les accomplissais comme on me l’a appris. Je ne suis pas le genre de personne qui pose des questions. On me donne une mission, je l’accomplis. On me dis de m’infiltrer à un endroit, je le fais. Et puis, alors que j’avais près de quarante ans, les miennes ont commencé à se poser des questions en me regardant. Malgré mon âge et le nombre de mes missions, je semblais toujours avoir l’apparence d’une jeune femme, quand toutes les miennes vieillissaient petit à petit. Les rumeurs ont commencé à courir, et les miennes ont fini par prendre peur de moi. Vingt ans ont passé, vingt ans durant lesquels notre matriarche actuelle a tenté de calmer les esprits. Et puis, elle est morte. Nous avons brûlé son corps, conformément à nos croyances, et puis nous avons pris une semaine de deuil avant que la nouvelle matriarche ne prenne sa place légitime. Son premier acte a été de me demander de quitter la tribu, car elle faisait partie de ceux qui me considéraient comme étant une créature créée par Hel, la déesse d’Helheim, le monde des morts. Je suis donc partie, et durant dix mois, j’ai vécu dans la misère. Et puis, un de mes anciens commanditaires m’est tombé dessus dans une rue de Stockholm. Il m’a reconnue, et il m’a proposé un travail. Moins bien payé que si j’avais encore été parmi les miennes, mais suffisamment pour me permettre de trouver un appartement et de me nourrir pendant un an. J’ai accepté. Je n’avais pas le choix, pas vraiment. Une mission accomplie, j’ai empoché mon argent. Et, petit à petit, j’ai commencé à avoir d’autres contrats, et à empocher petit à petit assez d’argent pour vivre ma vie confortablement.

1699
Et puis, dix-sept ans après mon départ, alors que j’étais installée dans mon appartement pour souffler une bougie sur un petit gâteau, plus par ironie qu’autre chose, on a frappé à ma porte. De l’autre côté, une fille, couverte de sang. Elle devait avoir vingt-cinq ans.

- C’est toi Alanna ?
- Oui. Pourquoi ?
- J’ai raté ma mission… J’ai raté ma mission…

Elle s’est effondrée en larmes devant moi. Je l’ai faite entrer. Je l’ai lavée et je lui ai donné une tenue propre. Et puis je l’ai faite parler. C’était une fille de mon peuple. Elle avait sept ans quand j’étais partie. Mais, tout le clan parlait encore de moi, même aussi longtemps après, et on me surveillait. Je n’avais pas cherché à les revoir, même si mon cœur continuait à les appeler mes sœurs. Et, lorsque cette fille avait été envoyée à l’abattoir, une de celles qui ne m’avait jamais considérée comme étant une aberration lui avait donné mon adresse. Le discours de cette fille était cohérent, mais quelque part, mon cœur restait suspicieux. Est-ce qu’elle n’aurait pas été envoyée par mes sœurs car je leur piquais des contrats, pour m’éliminer moi ? Il ne fallait pas oublier que j’avais été élevée par ce clan, et par leurs règles. Je connaissais toutes leurs manipulations. Je l’ai mise au lit. Après ce qu’elle avait vécu c’était la seule chose à faire. Et puis, je suis sortie pour aller dans ce club où elle devait officier en tant que danseuse. J’ai demandé un entretien au patron pour lui demander un boulot. Je l’ai tué sans lui laisser une seule chance, sans laisser une seule goutte de son sang couler, et j’ai récupéré le papier qu’il fallait à la petite. Je suis rentrée chez moi, et je l’ai tirée du sommeil. Je lui ai tendu son dossier et je lui ai désigné la porte.

- Tu as accomplis ta mission. Rentre chez toi et ne parle pas de moi.

1702
Mais, je l’ai revue, deux ans plus tard, alors qu’elle était enceinte jusqu’au cou. Elle a frappé une nouvelle fois à ma porte, pour me demander mon aide. Elle ne voulait pas que son enfant grandisse dans cette ambiance de guerre. Car, la matriarche actuelle semblait avoir perdu la tête, et désormais, tous ceux qui ne marchaient pas pile poil dans le rang se voyaient victimes de la paranoïa grandissante de la matriarche. Pourquoi cette fille venait-elle me voir comme ça, hein ? Pourquoi est ce qu’elle me suivait comme ça. Et, bien évidemment, elle a accouché dans mon salon au bout de deux jours, détruisant ainsi mon canapé, et me claquant entre les doigts par la même occasion. Me voilà donc avec un bébé sur les bras, un cadavre à cacher, et la folie d’une vieille harpie à gérer. J’ai déménagé, avec le bébé, en laissant là le cadavre. Je suis partie pour le nouveau monde, là où je savais que je ne serais pas trouvée, ni moi, ni la petite. Je l’ai élevée comme j’ai pu, pour la simple et bonne raison que je n’avais aucun modèle féminin. J’ai fait en sort de lui donner ce dont elle avait besoin, je lui ai appris à utiliser ses pouvoirs, et puis je l’ai laissée vivre sa vie, comme le faisaient les humains qui vivaient dans les maisons autour de la mienne.

1722
Durant vingt ans, j’ai su mettre de côté mon éducation. J’ai même eu un compagnon qui m’a donné une autre fille. Est-ce que je l’ai aimé ? Je ne sais pas. Mais, ma vie n’est pas ce qu’on appelle simple. Ma famille a été décimée par un démon. Mes deux filles sont mortes sous mes yeux, en essayant de protéger mon époux. Je l’ai fait brûler de l’intérieur. Je l’ai regardé fondre sur le sol, avant de faire demi-tour, mon cœur brisé dans ma poitrine. Je suis rentrée en Suède, et j’ai été voir la nouvelle matriarche. Je suis entrée dans le village, droite comme un i, et je l’ai toisée. La folle paranoiaque était morte depuis longtemps. Et, la nouvelle m’a observée.

- Je suis l’une des votres. Que vous le vouliez ou non, vous m’avez façonnée depuis le jour de ma naissance. Donnez-moi des missions.

Je suis restée là, des heures durant alors que la matriarche réfléchissait. Et puis, elle est revenue. Elle m’a tendu un ordre de mission.

- Tu ne peux pas habiter ici.

J’ai pris un appartement, à nouveau, dans une ville, puis une autre. J’ai vécu seule, enchainé chaque jour des contrats durant deux cent quarante ans. Nul besoin de s’intéresser aux nombres de contrats effectués, ni à leur côté bien trop souvent manipulateur ou sanglant. Depuis ce jour où j’ai perdu mes deux filles face à ce démon, mon cœur est aussi sec de la pierre et j’avance de manière purement mécanique dans la vie. Les sentiments sont pour les faibles.

Paris – 1939

Nouvelle ville, nouvel appartement, nouvelle mission. Il se raconte qu’un loup serait sur la pente ascendante, et qu’il descendrait d’une créature de Hel. Évidemment, c’est à moi qu’on a confié la mission de l’approcher. Toutes les missions les plus périlleuses sont pour moi, la Valkyrie rejetée par les siens. Je suis restée là, aux alentours de cet institut en attendant qu’il s’y intéresse. Beaucoup ont entendu parler de l’endroit de part le monde, et beaucoup finissent par venir y étudier. Moi-même, parfois, je me dis que suivre leurs cours de magie me donneraient une nouvelle vision de mes dons même si rares sont les fois où je songe réellement à mettre cette pensée à exécution. De mission en mission, je finis toujours par trouver quelque chose d’autre à faire. Il a fini par arriver. Mes informateurs me l’ont dit assez rapidement.

Nous nous sommes rencontrés, par une belle soirée d’automne, alors que j’essayais d’attraper un livre dans une librairie rangé bien trop haut sur les étagères. Ce n’était pas prévu, pas du tout. Ce n’était pas comme ça que je voulais l’attirer dans mes filets. Mais, ça a fonctionné. Il m’a invitée à boire un thé dans un café non loin de là. Durant quelques semaines, je l’ai laissé me faire la cours, jouant mon rôle pour entrer dans sa vie. Jusqu’à passer une étape, puis une autre. Nous nous sommes installés ensemble, et j’ai vécu auprès de lui une vie relativement paisible, loin des missions. Je travaillais dans une bibliothèque, en tant qu’archiviste. Une vie normale, qui n’était pas sans me rappeler ma dernière tentative. Cinq ans à ce rythme ont passé. Cinq longues années où j’ai réappris à sourire sincèrement, où parfois même je me surprenais, au travail, à penser à lui. Je lui ai ouvert mon cœur, un peu.


Paris, printemps 1950.

Trois mois. Voilà maintenant trois mois que j’ai reçu l’ordre de supprimer Nikita, et la lame en argent frappé qui allait devoir me servir pour cette cause. Mon regard s’arrêtait souvent dessus. Je l’utilisais comme coupe papier, même si ça faisait grincer des dents à l’homme qui partageait mes nuits. Trois mois que je ne savais plus quoi faire. Quel danger pouvait représenter Nikita ? Il n’était pas méchant. Au fond, à sa manière, il suivait la même voie que nous. Mais, l’ordre était tombé. Alors, un soir de mars, j’ai pris mon courage à deux mains et je l’ai poignardé, avant de m’enfuir en courant. J’ai quitté Paris, et je suis allée me réfugier parmi les miennes. Deux mois plus tard, je faisais une fausse couche, à cause du manque de nourriture. Poignarder Nikita a été la chose la plus compliquée que j’ai jamais faite, même si j’ai été éduquée pour obéir aux ordres sans poser de questions. Je suis devenue instructrice durant soixante-trois ans, jusqu’à ce que je décide de repartir. Voir mes disciples vieillir et mourir est trop compliqué pour mon cœur devenu trop tendre. Alors, j’ai demandé une nouvelle mission, mission que la matriarche m’a refusée.

- Tu n’es pas faite pour enchainer les missions, Alanna.
- J’ai toujours fait tout ce qu’on m’a demandé.
- Il est vivant, mon enfant.

Mon cœur a loupé un battement. Était-ce possible ?

- Il est vivant, celui que ton cœur appelle. Alors, arrête. Tu as le choix. Tu as le choix. Tu es peut être la seule d’entre nous à l’avoir jamais eu. Tu n’as jamais vieillis, là où celles de notre race ne vivent pas si longtemps. Tu n’as pas à rester là, et à continuer de te voiler la face.

Elle a ensuite sortit un dossier qu’elle m’a tendu. Je l’ai ouvert et j’ai découvert dedans des dizaines de demandes de contrats sur la tête de Nikita. Toutes refusées par les matriarches. J’ai secoué la tête, sans réellement comprendre.

- Si toi tu n’as pas pu le tuer, toi qui a été la meilleure de nos éléments depuis le jour de ta naissance, alors c’est qu’il ne doit pas être tué. Mais, le commanditaire trouvera un autre clan de chasseurs de primes pour effectuer cette mission, puisque nous la refusons. Tu devrais aller le protéger.
- Il doit m’en vouloir…
- Oui. Et il essaiera certainement de te tuer s’il te croise. Sois prudente, Alanna.

Me voilà partie, donc. Partie pour Paris. J’ai pris un appartement dans les bas fonds. Et, je l’ai retrouvé. Sans qu’il me voie. Je l’ai retrouvé pour le suivre dans l’ombre sans qu’il s’en doute. J’appréhende un peu de lui parler. J’appréhende un peu de le revoir. Mais, je suis là. Et, il va bien falloir le faire, ce pas en avant, non ?

De l'autre coté de l'écran

♪ Pseudo/prénomlouha
♪ âge
♪ Présence 7/7
♪ tu nous as trouvés comment ?
♪ Une dose d'amour ?
♪ Groupe Choisi Feys
♪ Avatar Charlize Theron
©louha
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La Direction
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► Messages : 899 ► Date d'inscription : 15/07/2013
► Crédits : 30610 ► Chambre : toutes ► Pouvoirs : - Bannissement temporaire
- Bannissement définitif
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- Tortureur en intrigues.


MessageSujet: Re: Alanna ~ Chasseuse de primes au grand coeur Alanna ~ Chasseuse de primes au grand coeur EmptyMer 10 Juin - 15:02


Bienvenue dans l'Institut !

Bonjour Alanna. Après vérification de tes antécédents, nous avons le plaisir de t'annoncer que ta fiche a été validée. Au vu de ton histoire, tu intègreras le groupe : Créatures féériques

Maintenant que tu es validé tu peux aller réserver ton avatar, et faire ta fiche de liens (fortement conseillé). Pour les étudiants, tu peux aussi aller postuler pour un club. Tu pourras ensuite te lancer dans le RP tête baissée ! N'oublie pas que les quêtes et les intrigues sont là pour rythmer ton avancée dans le forum !

Voici quelques liens utiles pour bien commencer :
www. Le Règlement
www. Le Contexte
www. Les Scénarios
www. Les Crédits (monnaie du forum)

N'hésite pas à MP un membre du staff à la moindre question, ou à utiliser la section 'demandes' !
©louha pour l'IC, inspiré par Alysha
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