Salut à toi, je m'appelle Nathan Swan mais tout le monde me surnomme Nath et je suis né(e) le 31decembre 1299, à Paris. Si tu sais compter j'ai donc 714ans. Aujourd'hui, je travaille en tant que gérant du meilleur bar à démons de la ville. Tu veux savoir un secret ? Dans la vie je suis hétérosexuel et je suis actuellement marié. Oh, et surtout n'oublie pas que je suis un morceau de dragon / demi-néphilim. Pour terminer ma principale phobie est le vide

♪ Pouvoir Elémentaire yrokinésie. Rien de bien surprenant en ayant du sang de dragon dans les veines, non?
  ♪ Pouvoir Psychique Télépathie. Comment j'échappe à 95% des conséquences de mes actes, à votre avis?
  ♪ Pouvoirs communs Télékinésie. Bon, c'est pas celui que j'préfère, et à part faire tomber un truc sur la tronche d'un type qui me cherche des noises... et encore, quand j'vise juste.
  ♪ Pouvoir de Race SpécialeBouclier d'écailles. On a bien dit que j'étais en partie dragon? Faut bien que ça serve à quelque chose. De façon presque toujours contrôlée à présent (merci maman), je peux au besoin (matraquage de service par exemple) recouvrir mon corps d'écailles aussi dures que celle d'un dragon, de façon temporaire. L'ennui majeur est que je me repose bien souvent trop sur cette capacité... et quand elle me fait défaut... je trinque!
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Je me trouvais dans l'école lors de l'intrigue Attaque de zombies :
 
  Permet d'avoir été vacciné contre les morsures de zombie

  Je me trouvais dans l'école lors de l'intrigue Téléréalité démoniaque :
 
  Permet de prétendre aux quêtes 'rêves démoniaques'
   

Souvent, on dit de moi que je suis fou, peu ordonné et ô combien impulsif, ne réfléchissant jamais avant d'agir. En vérité, je pense que l'on oublie trop souvent mon coté tacticien, qui fait que même lorsque je semble être totalement à coté de la plaque, j'ai toujours une sortie de secours de prévue. J'ai un sens des affaires assez développé et discerne sans difficulté une occasion se présentant à moi là où d'autres ne verraient rien, et un don aussi développé pour m'attirer des emmerdes que pour m'en sortir, pas toujours entier mais toujours vivant.
Concernant ma situation présente? Croyez pas comme ça, mais passer ses nuits à fournir en alcool et autres une partie des démons de la ville, de ceux sachant se tenir dans un lieu public sans décider de broyer tout le monde en confettis, ça se révèle vachement utile pour apprendre des infos ou d'autres sur ce qui se passe chez eux. Et rien de tel qu'un démon bourré pour se vanter d'avoir attraper un chasseur, à ce qu'il parait... Ok, ok, la vraie raison clairement impossible à nier de ce choix de vie est que cela fait particulièrement chier mon père, qui préfèrerait de loin me trouver à manquer de me faire tuer à tous les coins de rues avec les petits soldats de Lean... j'l'ai fait à son service durant bien trop d'années pour poursuivre sur cette voie.
Concernant Lean d'ailleurs... Je sais qu'on va me dire qu'un descendant de dragon,  n'est pas capable d'amour. A vrai dire, qui peut définir ce terme? Je sais juste que je tiens à elle autant qu'à mon bracelet préféré, et que je peux me montrer d'une jalousie sans égal quand on al regarde d'un peu trop près. Les dragons sont possessifs avec leurs trésors, c'est bien connu. J'ai oublié un détail? La fidélité vous dites? Qui vous dit que je ne vais pas voir ailleurs de temps en temps? Enfin, pas tant que ça, il est vrai, pour une raison très simple : quand je ne suis pas dans son lit, je ne sais pas qui y est, et mon sale caractère tout à fait hérité de ma mère ne le supporterais pas.

Je suis fils de dragon, petit fils de dragon, arrière petit fils de dragon et j’oublie de compter, descendant de tant de générations de dissimulation et de dispersion dans la race humaine et autres races proches de cette dernière que, contrairement à mes ancêtres, je suis totalement incapable de me transformer. Cependant, la pyrokinésie, la Main de Emeraude et le bouclier d'écailles sont une part complète de mon héritage que j'espère avoir un minimum légué à mon fils à défaut de l'avoir léguée à ma fille. Certes, ce sont les femmes qui transmettent les gènes draconiques, mais, on peut toujours espérer non? Être le dernier de ma lignée, assez peu pour moi. Enfin, dernier, oui et non, j'ai cru comprendre que ma mère avait eu d'autres gosses récemment, avec un coup de bol, y aura encore un peu de dragon dans les gènes. Oui, entendu dire... vous savez cette faculté qu'ont certaines personnes à prononcer le mot de travers qui brise une entente de plusieurs siècles? Eh bah, après ma femme, c'est ma mère qui me fait la gueule, manque plus qu'Elaine s'y remette et je suis totalement verni. Des dragons, je teins également mon caractère de chien et mon entêtement, et oublier de préciser n'être que le descendant de ces créatures m'est d'une aide plus que précieuse au boulot. Paraitrait que els démons craignent les dragons ...

Ou l'histoire banale du fils banal d'une famille tout à fait quelconque... ouais, j'y crois, et parfois, ça me ferait clairement pas de mal. Enfin, il parait qu'être le fils de Jade, ou l'une des dernières descendantes de dragonnes de la planète, c'est pas si mal... Ouais, ma mère est sympa, un peu beaucoup fofolle sur les bords parfois, mais rien à voir avec mon foutu paternel. J'ai à peu près compris que j'avais pas été désiré, merci.

Dans les films, les gosses ont des parents, des tantes, des cousins, tout plein de monde qui passe des heures et des jours à s'occuper d'eux, jouer, rire, passer du bon temps avec eux... Dans la réalité, ça marche pas vraiment comme ça. Ok, la comparaison est rendue quasiment impossible par les plus de 700ans séparant mon enfance de la réalisation de ces films, mais le constat ne m'en reste pas moins amer. Ma mère ne connait absolument pas le mot "responsabilités", et m'oublier pendant dix ou quinze jours, voire plus, était on ne peut plus naturel chez elle, si bien que pendant quelques années, les souvenirs si flous de l'enfant que j'étais n'étaient pas tout à fait capables de la reconnaitre comme la mère qu'elle était. Quand à mon père... je pense qu'il aurait sa place dans ces films américains à gros budgets avec des généraux passant leur temps à martyriser leurs recrues dans le but de les voir craquer... et comme en l'occurrence "leurs recrues" c'était moi, j'vous laisse imaginer mon enfance... L'avantage, c'est que j'ai toujours été à jour des dernières armes et autres techniques de combat inventées par pierre paul ou jack, et ce depuis que je suis capable de me servir d'un couteau en vue de me défendre.

Notre première rencontre? Et bien, père m'avait une fois de plus convié à une de ces séances d'entrainement où je jouais le parfait cobaye pour ses nouvelles recrues, et force m'a été de constater que malgré mes coups en traitre, elle tenait la longueur. Elle versa même le premier sang, même si ce ne fut qu'une coupure en travers de mon bras, ni la première, ni la dernière d'une longue série. C'est après que les choses se corsèrent pour elle, suffisamment contente de sa petite victoire qu'elle l'était, elle en oublia une chose... le combat n'était pas fini. La mettre à terre ne fut qu'une formalité, et gagner ce combat fut aussi simple, malgré l'intervention de ce clone imprévu qui vint pimenter un peu l'histoire... tellement, à vrai dire, que j'en vint à les confondre suffisamment pour transpercer la mauvaise de mon épée... Ouais, bon, papa, pour la prochaine tu m'appelles pas...

Enfin bref, les années passent et ne se ressemblent pas, qu'on dit. Pour ma part, les vingt suivantes se sont passées entre combats contre quelque démon, combats contre mes propres démons, entrainements et missions quelconques confiées par mon père, ma mère, ou qui que ce soit me jugeant juste assez digne de confiance pour me rendre utile.
Finalement, au bout de deux-cents ans ou presque de cette routine, j'ai fini par me prendre la tête - une fois de plus - avec mon père, et m'éloigner le plus possible de Paris et de lui, prenant un nouveau départ dans l'Amérique tout juste conquise, où les démons n'ont pas attendu 50ans pour s'installer. Curieusement, la chasse au démon n'a pas la même saveur quand il n'y a personne pour me dicter ma conduite, et malgré quelques dégâts sur ma personne, j'avoue avoir pris mon pied au cours des presque 80années qui suivirent. La liberté est enivrante, et on se laisse vite prendre au jeu quand on entre dedans. Dissimuler mes pouvoirs me direz vous? J'ai un père télépathe et télékinésiste, et une mère dragon ou presque, franchement, me servir de mes pouvoirs comme je le veux quand je le veux avec la discrétion que je veux n'est pas un souci majeur pour moi.

Tout ça pour dire qu'après 80ans, j'ai fait mon grand retour pas prévu du tout en Europe, mais loin de revenir à Paris la queue entre les jambes comme l'espérait sans doute mon père depuis mon départ, avide de me dire depuis le début que j'aurai du l'écouter, c'est en Angleterre que j'ai refait surface. Et à vrai dire, refait surface, plus vite que prévu. Pas trois jours que j'étais arrivé que je vois arriver dans l'auberge où je me trouvais pour la nuit cette même femme que j'ai failli tuer un siècle avant. Elle doit me suivre, c'pas possible autrement. J'compte cependant profiter de sa présence, considérant qu'une tête connue - et causant une autre langue que l'anglais - c'est pas un mal, et je m'amuse légèrement à ses dépens avant qu'elle ne finisse par accepter de préférer partager ma chambre à dormir dans une grange. L'ambiance se trouve cependant légèrement cassée quand notre conversation arrive à parler de mon père, cet homme préférant sa petite protégée à son propre fils, et je me charge personnellement de la tourner à mon avantage en l'embrassant, baiser pour lequel ma récompense est une gifle bien sentie. La suite est cependant plus agréable, et hors de tous commentaires. Et vous pourrez vérifier, bien que je sois parti bien avant elle, j'ai touché ni à son argent, ni à son cheval... ok, c'était juste pour la contredire, mais quand même...

Je suis resté quelques années en Angleterre, poutrant du démon sans vraiment comprendre pourquoi je faisais une telle obsession à aller les trouver quand j'en entendais parler. Ou plutôt, niant la véritable raison de cette traque, ce besoin de la retrouver qui me rendrait capable d'aller au devant de gros ennuis si je savais qu'elle s'y trouvait. Nan, j'pouvais pas être amoureux, c'était pas moi ça. Les sentiments, je ne savais pas ce que c'était à l'époque, je n'en avais aucune envie. L'amour, la faiblesse de tout homme, une malédiction pour qui s'y risque, c'est tout ce que j'avais appris de mon père. L'amour d'un père pour son fils, d'un fils pour son père, ou encore d'un homme pour une femme, rien de plus qu'un serpent placé sur notre route pour nous empêcher de poursuivre notre voie. Et pourtant, si j'acceptais deux minutes de regarder au profond de moi, et de tolérer les émotions qui s'y invitaient, j'aurai bien vu que j'étais foutu, déjà à l'époque...

Enfin, j'ai quand même fini par revenir en France, plus de cinquante ans après mon retour en Angleterre, accueilli par les retrouvailles de mon exubérante mère, et l'ignorance complète de mon père. Et oui, j'ai pas réussi à me faire tuer, c'est dommage. Enfin, j'avais besoin d'une pause, de réfléchir un temps, et de renouer avec ma mère, pourtant si absente pour moi dans mon enfance, mais la seule femme capable de compter un peu pour moi, et peut-être de s'inquiéter pour moi, allez savoir.
Moins de trente ans plus tard, étant parvenu à "me remettre à jour" question des pouvoirs que je tiens de ma mère (faire le con c'est bien, avoir droit à une petite remise à niveau de temps en temps c'est mieux), je m'apprêtais à repartir lorsque mon père me trouva de nouveau bon pour quelque mission. D'abord des trucs de gamins, un démon mineur dans un souterrain, ou encore un vampire dans les égouts de Paris (oui, un vampire ça brule, donc c'est pas franchement la difficulté que ça m'offre...), puis des trucs un peu plus gros, jusqu'à ce qu'en 1780 et des patates (ouais, il y aura une date dans cette bio!), il me confie la surveillance d'un prêtre réfugié en Autriche avec quelques démons au derrière. Il se trouve que ce type était censé être d'une importance capitale pour...bon ok, j'ai pas retenu ma leçon, devoir le surveiller et lui éviter de se faire tuer, c'est déjà bien à retenir comme info.

Comme si j'étais bon à ce jeu là... Tellement bon qu'il ne m'a pas fallu un mois, par la suite, pour qu'un démon passe ma vigilance et égorge le prêtre que j'étais censé protéger... Curieusement, c'est la dernière mission que me confia mon père...

Enfin bref, débarrassé de Vienne, j'ai repris ma route, qui m'entraina à aller dénicher un nid de démons planqués bien au chaud dans les archives secrètes du Vatican, où j'ai trouvé, entre deux trois trucs potentiellement intéressants que je me suis débrouillé pour faire parvenir à ma tante, un texte parlant d'un navire fantôme voguant sous le commandement d'un équipage de démons... en fallait pas davantage pour m'attirer. Quelques années me furent cependant nécessaires pour me mettre à jour des évènements maritimes des dernières années afin de repérer suffisamment précisément les allées et venues de ce rafiot pour parvenir à arriver au bon moment au bon endroit à sa prochaine apparition... bon ok, entre temps j'en ai raté pas mal. Un pigeon plus tard, j'étais parvenu sans peine à entrainer ma collège préféré dans cette histoire, et nous voici à bord du Hollandais Volant à nous battre contre plus de démons que je l'avais pensé avec pour but principal de sauver nos fesses. Il parait que c'est ce qui arrive quand j'organise une sortie.

Par la suite, je me suis montré relativement discret. Oui, j’ai refait surface à Paris, rapidement, le temps de voir un peu ma mère, et récupérer de sa part, au passage, une bague pour Lean... bah ouais, si y a bien une personne à laquelle je ne sais pas mentir, c'est à ma mère... étonnant quand on réfléchit à notre trop rare passé commun. Et oui, j'ai refilé la dite bague à ma femme après une énième engueulade bien sentie... à part ça, et nos rendez-vous parfois rapprochés parfois trop éloignés (j'veux pas dire, mais j'en ai pas réentendu parlé durant les 30années qui ont suivi notre mariage...), j'me suis fait oublier d'à peu près tout le monde. Il parait que c'est ce qu'on appelle un break, besoin de réfléchir sans avoir d'avis extérieur pour se pourrir la réflexion. Et en l’occurrence, cette réflexion a eu pour résultat de me faire réaliser qu'en fait, j'en avait suffisamment plein le cul de tout ça pour aller faire un tour de l'autre coté. Non, bien sur, je ne comptais pas m'improviser démon, j'suis pas fou au point de pousser la folie à de tels extrêmes, mais côtoyer un peu plus de "méchants" que de "gentils" ne serait pas pour me faire de mal... après tout, je n'ai jamais eu qui que ce soit d'objectif dans mes contacts, et si ça se trouvait... les démons étaient pas si mauvais que ça...

Et c'est comme ça que j'me suis retrouvé à ouvrir un bar à démons dans les bas-fonds de Paris, sous le nez de cette foutue famille à laquelle j'étais censé appartenir, quelque part dans le début des années 1900. Et oui, un fils de chasseurs qui ouvre un bar à démons, c'est aussi grotesque d'un fils de Mangemorts qui devient Auror (oui, j’ai lu Harry Potter). Ouais, bon, c'est résumé, parce que si vous pensez que c'est facile d'ouvrir un bar à démon, venez y un soir ou deux, vous ne chanterez plus la même musique. Enfin bref, j'avais juste envie de faire chier mon père... pis après tout, sont pas si cons ces démons... une fois qu'on a viré les emmerdeurs et qu'on a su s'imposer un minimum. Parait qu'être en partie dragon ça aide. Allez savoir, la plupart des démons mineurs craignent les dragons, apparemment. Mon chasseur de père et ma carrière d'ex chasseur? J'les ai mis en veilleuse, bien sur, je ne suis pas totalement suicidaire, et j'tiens à avoir quelques clients.

1923, nouvelle date dans cette bio. Et oui, tout peut arriver. Ce soir là j'ai tout d'abord pensé être grillé, sur tous les bords, quand j'ai trouvé Lean accoudée au comptoir, son expression me montrant clairement et qu'elle m'avait coincé et qu'elle désapprouvait totalement ce que je faisais. Quand je l'ai retrouvée chez elle peu de temps après, cependant, j'ai su qu'elle ne me vendrait pas, jamais. Sinon, ça aurait déjà été fait ... et puis ma bague lui va fichtrement bien, d'ailleurs. J'crois pouvoir dire que ça a vraiment été le début de notre histoire. Nous croiser un peu plus de deux fois l'année, se retrouver l'un chez l'autre sans avoir à envoyer trois pigeons avant pour savoir où se trouve l'autre, passer du temps ensemble, et ce même en dehors de nos engueulades et de nos réconciliations sur l'oreiller... une vie à peu près normale... en oubliant le fait qu'elle est bien placée parmi les chasseurs de la ville et que j'dirige le bar à démons le plus réputé de la même ville... totalement normal...
Enfin, la vie "chacun de son coté", ça a tenu près de 60ans quand même... et j'crois qu'on a réussi à en avoir marre en même temps comme, en fait, c'est on ne peut plus naturellement que j'me suis invité chez elle...

Il y a 26 ou 27ans de ça, j'ai failli nous griller en beauté devant les chasseurs en m’immisçant dans une course poursuite incluant Cerbère et une vingtaine de chasseurs. Rien fait de mal, juste balancé un mur de flammes en plein centre ville de Paris pour éviter au corniaud déjà plus qu'amoché de finir en brochette pour chasseur... Que voulez-vous, j'aime pas les combats à 20 contre 1, déjà, et ensuite, malgré qu'il ai un jour mérité une pareille traque, faudrait que ces maudits chasseurs revérifient leurs infos parce que le Cerbère, j'en entend jamais parlé à part comme client régulier de mon établissement. Franchement, le mec qui cause zéro histoire, même s'il m'a fallu pas loin de quinze ans pour réussir à tenir une conversation de plus de deux minutes avec lui... Alors voilà, sur le coup, j'ai peut-être été con, mais j'y ai sauvé la mise... et sincèrement, j'ai jamais eu à le regretter. C'est pas faux ce qu'on dit, Cerbère fait un excellent chien de garde, et comme videur anti-démons, c'est du nec plus ultra. C'est pas franchement le genre de fréquentations qui convient à Lean, j'dirai même que ces deux là s'aiment pas du tout, mais j'ai passé l'age de demander à ma mère si j'peux être copain avec le voisin. Puis, un type sur lequel je peux compter sans que ma méfiance s'active, y en a pas beaucoup...alors, si faut aller le chercher chez les démons, soit.

Ah, dans le genre galère aussi, j'vous en donne une dernière en mile. Elaine. Ouais, les gosses c'est génial...tant que ça marche pas, que ça cause pas et surtout, quand ça vous paye pas une crise d'adolescence... Sérieux, j'étais comme ça à son age? Nan, elle doit tenir ça de sa mère, c'est o-bli-gé. Mon père m'aurait emmené au peloton d'exécution si j'avais été comme ça.
Bon ok, j'adore ma gamine et j'irais lui décrocher la lune si elle me le demandait, mais bon, j'dois avouer qu'en ce moment, j'aime pas mal qu'elle ne soit pas H24 à la maison... mais en fait, pourquoi qu'elle est pas H24 à la maison?! C'est quoi cette idée stupide d'aller me l'envoyer à l'Institut alors que j'fais tout pour m'éloigner de cette  vie de merde? Ouais, bon, j'ai tendance à être on ne peux plus contradictoire la concernant. Après tout, j'ai fui comme un lapin quand j'ai appris que Lean était enceinte, avant de refuser de la laisser se démerder avec la gosse, j'ai été le plus heureux des hommes la première fois que j'ai posé les yeux sur elle... et j'ai cherché la corde avec laquelle me pendre au bout de la quinzième nuit blanche consécutive... Ouais, j'suis un type compliqué, mais j'm'assume, c'est le principal.

Des galères, avec Elaine, j'en ai connu, des dizaines, comme ces cinq années pendant lesquelles elle a tout bonnement refusé de me voir, ou de me parler. En fait, les tords étaient partagés, le problème des têtes de mule, deux dans la même pièce, c'est une de trop. Et trois dans la même famille? Apparemment pas, vu qu'une quatrième vient de rejoindre le cercle familial. Titouan, petit gars de trois bons kilos à la naissance, braillard invétéré quand il s'y met, ce qui est heureusement fort rare. C'est qu'il ferait même presque ses nuits. Presque hein, sauf les soirs où je travaille pas, bien sur. Bah, de toute façon, mes gosses, me suffit de les regarder pour tout leur pardonner, alors...

Une à qui ma fierté de dragon ne va pas pardonner aisément, en revanche, c'est Lean. Comprenez, ça fait à peu près 500ans qu'on se prend la tête à longueur de journée et nous réconcilions sans que cela n'ai le moindre impact sur notre mariage, et voilà que subitement, pour une raison que je ne saisis absolument pas ( j'ai du la vexer avec un mot de travers, faut croire), après 2ans de bons et loyaux services durant lesquels j'ai toujours été présent pour la seconder et la soutenir, l'écoutant se plaindre autant que partageant les bons moment, le parfait soutien moral qu'elle disait, madame met tout cela à la poubelle en profitant de mon absence pour changer la serrure de la baraque et m'empêcher d'y entrer. Passer par la fenêtre me direz vous? Ah non, le chien monte la garde, et il ne m'a jamais supporté, ce chien. Il n'y a pas besoin que Lean le lui demande pour qu'il décide de me dévorer vivant, ce truc là, même si je le met au défi de venir se casser les crocs sur mes écailles. Enfin, je suis une tête de mule, et la maison est grande, je profite donc que Lean n'est pas là et que le chien dorme dans un coin - j'ai peut-être balancé un truc pas net dans le jardin.. - pour revenir à la maison. Ma maison, Mes gosses, et par extension Ma femme. Elle verra si elle se débarrasse de moi aussi aisément celle-là! Dormir sur le canapé et ne pas lui faire l'offense de lui adresser la parole, peut-être - assommer l'abruti de clebs, surement, qui a l'idée d'avoir un mastiff comme chien de compagnie? - mais me déloger de là ne sera pas chose aisée.   

♪ Pseudo/prénom Dark-elf
  ♪ âge 21ans
  ♪ Présence 0/7
  ♪ tu nous as trouvés comment ? après deux ans de présence, je fais partie des vieux meubles
  ♪ Une dose d'amour ?
  ♪ avatar Tom Riley
  ♪ groupe Sorciers on mais démons c'était bien aussi!!!